Il est des choses qu'il ne vaut mieux pas découvrir...( PV qui veut, mais quelqu'un!!!!.......)

Il est des choses qu'il ne vaut mieux pas découvrir. Des choses qu'on préférerait oublier, des choses dangereuses, que personne ne voudrait jamais soulever. Des évènements qui nous mènent droit à la collision, sans raison. Parfois, des toutes petites choses, qu'on oublie...Un endroit, dans le coin de notre chambre, où l'on a dissimulé une clé, un journal...Puis on oublie, et on est perdu, et il est trop tard...et...voici ce qui se passa, car cher lecteur, je consens que tu sois déjà bien révolté en lisant ces quelques lignes faisant l'apologie du " destin" et autres âneries...Il est donc de mon devoir de commencer par le début. Mary-Elizabeth avait eu ce matin, une minute de solitude intense lors du cours de broderie. lorsqu'Isabelle l'avait autorisée à disposer, la jeune fille avait sourit, et s'était pressée de ramasser ses effets, - ayant le projet d'aller s'enfermer dans le dortoir, et sans regards alentour indiscrets, relever le bas de sa robe sans jupon, ouvrir la fenêtre, et descendre jusqu'aux jardins par le balcon recouvert de lierre- Dans l'excitation, la jeune fille avait gardée sa maladresse désolante, et se saisissant de ses outils, les mettant sans égards dans son sac à main, la pauvresse avait renversée un encrier "semblant" vide sur son bustier écarlate...Réfléchissez mon ami, à sa place, vous auriez, baissé le regard, et vous serez empressés de courir au robinet le plus proche, des gouttes de sueur au front...Mais, vous l'aurez compris, Mary-Elizabeth s'écria:

_Quelle gourde!!...

Puis, sentant le regard de sa maîtresse, elle ne put s'empêcher de laisser échapper un rire nerveux, et de sa main droite gantée d'une mitaine bleu nuit aux pois clairs, cacha sa bouche violette...Elle releva le nez, se mordant les lèvres. Et compris ce que le regard d'isabelle signifiât. Elle alla tranquillement jusqu'aux toilettes, pris l'eau qui se trouvait à sa portée, et sachant que sa robe lui servirait à présent de couverture, elle s'en versa sur le front, avant de rire et de " jurer" pendant quelques minutes. Lorsqu'elle revenait jusqu'à sa salle de cours, elle eut un aperçu de la porte de la salle de théâtre entrouverte. Une pensée lui vint, qu'elle avait fort besoin de cette robe pour le rôle qu'elle répétait. Elle soupira, puis décida d'aller vérifier à la bibliothèque quelle méthode utiliser pour les encres très diluées...Elle récupéra ses affaires, sans rien laisser tomber de plus que quelques fils bleutés sur le sol de la salle de cours, et y alla de ce pas, bon train...

Elle aimait la bibliothèque, car dans le fond, le fond où un chat gris ronflait avec aisance, il y avait la partie, comme elle l'appelait: " livres-poussiéreux-sans-couverture-aux-pages-jaunies-mais-d'un-romantisme-inné"...Et dans la partie " livres-poussiéreux-sans-couverture-aux-pages-jaunies-mais-d'un-romantisme-inné", il y avait un parquet doux, et un fauteuil rouge- oui...comme la robe déchue- et derrière le fauteuil, il y avait une large fenêtre, qui donnait sur...rien...absolument rien, et ainsi, elle pouvait y inventer n'importe quoi.
Mais cet après-midi là, hors de question de rester traîner dans ce " havre de paix", il était temps de s'attaquer aux choses sérieuses, les choses que Mary-Elizabeth préférait laisser aux gens compétents, ennuyeux et orgueilleux...Elle, elle faisait ce qu'elle devait faire et cela s'arrêtait là...
Elle chercha dans la rubrique " couture", puis " teintures", puis "crayons", pour arriver à " couleurs" ...Elle finit par s'aventurer dans des rayons improbables, elle s'en fichait bien de sa robe. cette parure, elle était affreuse...Trop serrée au niveau du corset, trop longue, sans fantaisie, en bref...Un cadeau de son père pour son dernier anniversaire. Elle l'avait enfilée ayant oubliée ce léger détail, et n'ayant rien d'autre à sa mettre sur le dos. Et tandis que bout de la bibliothèque s'assombrissait, elle, elle s'aventurait trop loin, de quelques centimètres, certes, mais ils étaient de trop, et elle commettait une grave erreur...
On n'y voyait que très peu, et elle eut du mal à lire le nom de la rubrique inscrit en haut de l'étagère débordante de manuscrits énormes..." poésie scandinave, tapisserie de la Rome antique et ...physique du tissus..." Elle pensa * ce qu'il y a de sympathique dans les bibliothèque c'est que tout est rangé avec beaucoup d'éloquence...*Elle pouffa, seule coincée entre les étagères sombres...
Puis alors qu'elle n'y voyait plus rien...Elle s'abaissa vers les rangées inférieures, tâtonnant, éreintée de ce jeu stupide...La pluie tombait dehors, et elle s'ennuyait d'être renfermée. puis, sa main blanche, qu'on ne distinguait qu'a peine, se perdit dans le vide, comme s'il n'y avait plus rien à cet endroit là...Ne plus rien sentir sous sa psaume, lui glaça le sang...Elle sursauta à l'entente de sa propre chaussure qui avait clissée sur la parquet. Elle reprit son souffle...Elle rapprocha ses épures de ce qui semblait être un trou dans une étagère, puis sa main toucha enfin quelque chose de précis. si elle eut les yeux pour le voue, elle aurait vu un collier de perles, un miroir, un ours en peluche à demi mordillé, mais tout ce qu'elle sentit à cet instant, fut la relieur d'un livre ne parfait état. elle en avait bien assez de ce petit jeu, elle se saisit du livre en question, et sortit dés qu'elle le put e l'obscurité...Ces quelques minutes sans lumières ne l'avaient pas rassurées, et même la vue des colombes étudiant leur géographie sur les tables de bois ne la calmèrent pas... Puis, elle secoua la tête, et se rendit compte qu'elle avait eu un élan de stupidité inimaginable. Elle aurait bien rit s'il ne s'agissait pas d'elle...Elle se calma, et alla s'asseoir, légèrement tremblante, pour on ne sait quelle raison près de la fenêtre de rien du tout...C'était idiot quand on y pense. et puis elle n'avait rien trouvée pour sa robe. Elle s'écria:

_Oh!!...et puis j'en ai par dessus la tête!!...Voilà...là on est bien!!...( elle rit enfin...)

Son soulagement avait provoqué des regards interrogateurs de la part des colombes présentes...Elle leur sourit, avant de s'affaler et d'entortiller sa chevelure de ses doigts blancs...Le souvenir lui revint qu'elle avait saisie un livre...Elle le regarda enfin. A première vue, il n'était qu'un livre de taille moyenne, à la reliure fine. Puis elle remarqua des dessins de chatons, de cerisiers et de houx faits au crayon fin à l'avant...Elle hésita, puis s'adonna à lire la première page. Là, elle fit une erreur garve. cela ne serait pas arrivé, si elle ne s'était pas aventurée dans ce coin sombre...Elle ne s'y serait pas aventurée si elle ne s'était souvenue que la robe lui servait pour la pièce.Elle ne s'en serait pas souvenue si elle n'avait pas fait un détour dans les toilettes. Elle n'aurait pas fait ce d&tour, si l'encrier n'avait été ramassé à temps...
Il ne s'agissait pas d'un livre, remarqua Mary-Eizabeth, mais d'un journal...
La première page était garnie d'un dessin peu faible, d'une jeune fille accoudée à un bureau...Son visage semblait indescriptible, et en bas, en lettre italiques, saupoudrés de quelques gouttes d'encres maladroites...était écrit...Charlotte de Boulogne.
Elle n'avait pas remarquée assise là, prise par la stupeur, qu'une jeune femme la fixait...

Invité

Isabeau adorait la bibliothèque d’ailleurs elle adorait lire. Cette passion pour la littérature elle la tenait de sa mère qui lui avait appris à lire très jeune. Depuis ce temps elle ne passait pas une journée sans livres et Saint-Cyr convenait parfaitement à cette habitude. En effet la bibliothèque de l'école regorgeait de trésors...Isabeau y passait beaucoup de temps surtout à la pause du soir. En hiver la grande cheminée de cette pièce répandait sa chaleur et alors Isabeau s’installait dans un des moelleux fauteuils et lisait sans pourvoir s’arrêter.
Dès qu'elle était triste ou que sa famille lui manquait elle venait ici et se plongeait dans un livre ce qui lui faisait tous ses problèmes.

C'était exactement la situation dans laquelle elle se trouvait après son cours de broderie qui avait été d'un ennuie mortel...elle décida donc de passer sa récréation à la bibliothèque.
Quand elle y entra elle soupira de bonheur il n'y avait pas un chat ....a si celui du bibliothécaire, un vieux matou gris qui passait ses journée vautré sur les fauteuils sans se préoccuper de ce pourquoi il avait été admis ici. Les souris pouvaient dormir tranquilles... Isabeau l'aimait bien ce chat il était doux comme une peluche et se mettait à ronronner quand on lui grattait la tête. Celles qui l'appréciaient le plus étaient les petites rouges, elles venaient souvent le câliner quand leur famille leur manquaient.

Isabeau passant près du chat lui fit quelques chatouilles puis se dirigea vers le fond des rayonnages .
Entre chaque étagères de livre se trouvaient des fauteuils. Ces petits coins tranquilles étaient très prisés par les colombes et aux heures d'affluences les dernières arrivées devaient se contenter des tables devant le bureau du bibliothèque. Fort heureusement pour Isabeau aujourd'hui il n'y avait personne elle put choisir la place qu'elle voulait et opta pour l'avant dernière rangée de livre celle des livres d'Histoire qu'elle adorait.
Jeanne d'Arc, Saint Louis, Louis XIV.... tout cela la faisait rêver.
Elle chercha dans les rayons et jeta son dévolu sur un ouvrage traitant des bals à Versailles sous le Roi Soleil.... il était remplit de gravures représentant les costumes les décors .. le rêve pour Isabeau.

* Un jour j'irai à Versailles, j'irai au bal*

Un cri la fit sursauter et la tira de sa rêverie:

_Oh!!...et puis j'en ai par dessus la tête!!...Voilà...là on est bien!!... et puis un rire

Il venait de l'autre côté du rayon de celui où sont rangé les vieux livres abîmés.
Isabeau écarta les volumes et reconnu Mary-Elizabeth une fille de sa classe, sa robe était toute tachée d'encre mais elle avait l'air de s'en moquer.
Isabeau rangea son livre et décida d'allez parler à la jeune fille pour savoir si elle avait besoin d'aider pour sa robe.

Quand elle fut devant elle, la colombe était entrain de lire un livre qui avait l'air captivant.
Isabeau ne voulait pas la stopper dans sa lecture car c'était une chose qu'elle ne supportait pas, elle attendit donc que la lectrice lève la tête.
Après un long moment elle décida de prendre la parole:

-Excusez moi ... dit-elle ......

Elle se mit à lire, avec fureur, craintive de ce qu'elle pourrait y découvrir... Elle lut la première page...Mais il n'y avait pas grand chose, la suite devait être plus intéressante...:

" Ce matin Amelia m'a dit que Christophe était revenu...Cela m'a fait du mal, car il avait promis de ne plus se montrer. J'ai découvert également, que ma professeur s'est entretenue de notre conflit avec Léatitia. Comment-a-t-elle pu...Il va falloir que j'agisse, et vite..."

En bref, des pensées sans la moindre recherche littéraire, bien étrange, sans laisser de marbre la jeune jaune...Celle-ci, justement, leva enfin le nez...Ce n'était autre qu' Isabeau, attendant sagement de pouvoir s'adresser à son interlocuteur...

_ Excusez-moi...

Mary-Elizabeth resta niaise, bouche bée, le regard tranquille...Elle était pourtant aussi sensée que quelques minutes auparavant - et la jaune était bien brune, je vous le certifie, cher lecteur- mais il lui fallut une millième, fort long, pour comprendre qui était Isabeau, où était-elle, et comment s'appelait la fille de la femme de ménage au service de sa grande tante...Elle prit ainsi le temps de regarder Isabeau...C'était une très belle jeune fille, aux longs cheveux blonds, aux yeux bleus clairs, à la peau gracieuse et au corps svelte...-tout ce que n'était pas Mary-Elizabeth, et qu'elle ne serait jamais, mais tant pis, c'est pas grave...elle s'aimait comme elle était...- Enfin, parce qu'elle n'avait pas bougée de position...

_...euh...oui...oui??...

Elle remit ses cheveux en place, et referma le journal, afin de le dissimuler du mieux possible. Mais ce geste était vain, la jeune fille avait déjà remarquée l'étrange ouvrage...Elle reprit...non sans masquer un petit rire...

_ Pardon!!...Je suis un rien en dessous de mes capacités de réflexion aujourd'hui...

Invité

L'intervention d'Isabeau sembla tirer son interlocutrice d'un rêve passionnant et profond avec l'air de quelqu'un qui se réveille la colombe répondit:

_...euh...oui...oui??...

Cette réponse fit sourire Isabeau, l'autre la dévisagea pendant quelques secondes et ajouta après s'être recoiffée et avoir dissimuler le livre qu'elle était en train de lire:

_ Pardon!!...Je suis un rien en dessous de mes capacités de réflexion aujourd'hui...

- J'avais remarqué répondit Isabeau vous semblez perturbée aujourd'hui Mary-Elizabeth déja ce matin vous avez fait un tell tintamarre en cours et j'ai vu que vous aviez taché votre bustier avec l'encrier. D’ailleurs je pense que c'est pour cela que vous êtes venue dans cette section de la bibliothèque.
Je me trompe ?
Et à vous voir je pense que vous n'avez pas trouvé .
Si vous voulez je peux vous aider.

Isabeau attendit la réponse qui tarda :

_J'avais remarqué répondit Isabeau vous semblez perturbée aujourd'hui Mary-Elizabeth déja ce matin vous avez fait un tell tintamarre en cours et j'ai vu que vous aviez taché votre bustier avec l'encrier. D’ailleurs je pense que c'est pour cela que vous êtes venue dans cette section de la bibliothèque.
Je me trompe ?
Et à vous voir je pense que vous n'avez pas trouvé .
Si vous voulez je peux vous aider.

Mary-Elizabeth commençait à reprendre conscience de ce qui l'entourait, et sourit à Isabeau...

_...eh bien...Il est bien rare de trouver un ouvrage utile dans un lieu consacré à la littérature...( enfin, c'était sa propre pensée...elle regarda Isabeau, un moment, puis, avec un soupir de soulagement poursuivit...) ...Une aide bienveillante ne me serais pas de refus je te remercie...

Un, frisson l'avait parcourue...Elle n'avait pas l'habitude de vouvoyer les Colombes, mais cela semblait être important pour Isabeau...

_ ...vous!!!!!...Pardon...Vous, remercie...

Invité

Mary-Elizabeth se mi à sourire, visiblement elle n'était pas contre un peu d'aide et la réponse qu'elle fit confirma cette idée:

_...eh bien...Il est bien rare de trouver un ouvrage utile dans un lieu consacré à la littérature...Une aide bienveillante ne me serais pas de refus je te remercie...
mais elle ajouta ensuite

_ ...vous!!!!!...Pardon...Vous, remercie...

Isabeau se sentie gênée il est vrai que le vouvoiement est l'une des valeurs que lui ont inculqué ses parents et qu'elle avait l'habitude de l’employer tout le temps et avec tout le monde. Cependant elle se dit qu c’était peut être l'occasion de briser cette règle et de la tutoyer de plus cela pourrait aider à créer une relation amicale donc elle répondit.

-Oh non tu peux me tutoyer c'est juste que j'ai tellement l'habitude du vous ....Bon voyons cette tache d'encre maintenant

( désolée pour le retard...^^)

_Oh non tu peux me tutoyer c'est juste que j'ai tellement l'habitude du vous ....Bon voyons cette tache d'encre maintenant

Mary-Elizabeth, qui n'avait absolument pas crue à cette fausse modestie, n'eut pas le courage de sourire faussement, et se leva un rien mal à l'aise...
Elle se saisit de la partie tâché&e de sa robe, et la fit glisser entre ses doigts, avant d'y jeter un oeil, et de laisser s'envoler un petit rire...

_...Je me demande comment tu pourras décemment nettoyer cela, ça me semble être peine perdue...

Elle regarda plus précisément le visage d'Isabeau à cet instant...Il y avait quelque chose qu'elle n'arrivait pas à cerner, peut-être était-ce mauvais, peut-être était-ce bon??...Peut-être encore était-ce une faiblesse ou un pêché, un secret...En bref, Mary-Elizabeth ne comprenait pas une chose, ignorait ce qu'elle était, et avait horreur de cela...Elle même, savait que la plupart des gens avaient peine à déchiffrer ses traits, mais est ce que cela lui importait vraiment??...A dire vrai, cela aussi lui importait peu. Mais ici je m'égard, reprenons à l'endroit où il se passa quelque chose d’inattendu...Alors que Mary-Elizabeth s'adressait à Isabeau, elle retournait nerveuse le journal dans ses doigts...Un rien trop...Beaucoup trop, et d ailleurs, elle ne se rendit pas compte qu'un papier en tombait...Pour atterrir entre les pieds des deux colombes...

( désolée Eli...)

Les filles, les filles ! 15 lignes, minimum réglementaire... un tout petit effort, s'il vous plait... surtout que vous n'êtes pas nouvelles ! Si vous pouvez, éditez vos messages, sinon essayez de respecter le règlement à partir de maintenant.

Merci =)

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