Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)
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Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)

Forum RPG au temps de Louis XVI, dans la Maison Royale de Saint Cyr à la veille de la Révolution Française.
 
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 Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED]

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Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED] Vide
MessageSujet: Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED]   Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED] EmptyMer 18 Jan 2012 - 22:14

En fond de moi, je savais ce que je cachais. Un petit être instable qui aime tout. Mais vraiment tout. Que ce soit les feuilles, les saisons, les personnes à proximité de moi, -même les plus grognons!- les murs, la lumière, le noir, le froid, la chaleur, tout! Sauf la pluie.. Traumatise de mon enfance. Mes parents ne m'ont pas une seule fois aimée, et je décide de faire le contraire d'eux. La réalité est bien simple à partir de simplement cela. Rajouté en plus une adulte qui n'a presque jamais quitté son enfance, des souvenirs qui par hasard reviennent, cette personne ayant un caractère insouciant et ne peut imaginé l'avenir et ne fait que vivre le moment présent. La situation se complique un peu.

Mes yeux marrons étaient entrouvertes, encore trop fatigué pour distinguer pleinement le paysage de l'infirmerie. Soudainement, une prise de toux me vins. Je dus donc me relever précipitamment alors que j'étais tranquillement allongé pour toussoter pleinement et exprimer ma maladie dans le beau son possible. Tout de suite après ce mauvais moment, j'essayai de respirer plus doucement alors que mon souffle se faisait court et avec difficulté. Ensuite, je regardai autour de moi et vis plus d'autres jeunes filles beaucoup plus malades que moi. J'avais toujours détesté aller à l'infirmerie que ce soit pour mon cas -toujours désagréable d'être malade, non?- ou que ce soit pour les autres -toujours détestable de voir des personnes mourir lentement auprès de toi, non? C'était toujours comme une épreuve pour moi. C'était comme un choc. Voir que la vie finalement se brise facilement me décourageais dans ma propre joie d'exister. On peut alors se demander pourquoi commencer à se structurer pour qu'aussitôt, tout s'envole?

Je me sentais seule, très seule. Au milieu de d'enfant que l'on pouvait dire «presque mort», j'avais l'impression d'être une fausse malade, celle qui fait semblant pour que l'on s'occupe d'elle. Je voulais enlever de moi cette sensation de vide au plus vite. Je me rallongeais sur mon lit pour réfléchir tranquillement à comment régler la situation en un court moment. Je regardais silencieusement le plafond avec intensité pour me mettre au calme et pouvoir trouver la meilleure solution. Je tournai la tête lentement pour constater que l'infirmière ne me laisserais pas sortir dans de suite vue son froncement de sourcil gauche en me regardant m'asticoter. Je fermai les yeux pour faire semblant de dormir et qu'elle me laisse tranquille mais j'entendis son soupir me disant directement que j'étais une très mauvais comédienne. Je soupirais alors à mon tour. Cela m'ennuyais.. Et au faite comment faisait alors mes élèves? Elles n'étaient pas avec moi, autour du lit quand même!? Et bien que sachant que ce n'était strictement pas possible, je vérifiais au cas où du miracle. Et non, bien sûr que non. On m'avait laisser seule avec une dizaine d'enfant en train d'aller au paradis et une infirmière qui a découvert que je faisait très mal semblant de dormir. Je n'avais alors qu'une solution: grommeler dans mon coin.

Avant que j'applique avec ferveur cette pensée, une autre idée me traversa la tête. Rapidement, je demandai un bout de papier et un crayon et y gribouillai un texte plus au moins compréhensible. Je le donnais lentement à l'infirmière et lui dit dans un souffle qu'elle devait transmettre ce message le plus rapidement à la maîtresse des jaunes -quel était son nom? Et pour rajouter du dramatique, je la fixai intensément du regard. Elle me fit un deuxième soupir pour signaler que je n'était pas non plus très bonne pour faire semblant d'être une personne en train de mourir. Voici ce que j'avais écris :

«Priez de m'envoyer une jeune fille aux longs cheveux bruns, yeux marrons et sachez que je ne sais guère son nom.. Pardon, il y en doit en avoir des centaines comme cela! Alors celle qui a osé fugué pendant le repas, et il pleuvait, et il faisait nuit, et il y avait de la boue, et c'était horrible, ENVOYEZ LA MOI!»

Quoi que, peut-être que je n'étais aussi gentil dans le texte envoyé mais c'était en gros ce que j'avais gribouillai -avec un petit mot de politesse à la fin, évidemment! Je me rallongeais encore et attendais calmement avec un petit sourire au lèvre. Mon esprit avait oublié la majeure partie du mauvais moment passé sous la pluie mais n'avait pas oublié le rire sonore qui retentis encore dans mes oreilles de ma part.
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MessageSujet: Re: Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED]   Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED] EmptyVen 20 Jan 2012 - 12:41

«Priez de m'envoyer une jeune fille aux longs cheveux bruns, yeux marrons et sachez que je ne sais guère son nom.. Pardon, il y en doit en avoir des centaines comme cela! Alors celle qui a osé fuguer pendant le repas, et il pleuvait, et il faisait nuit, et il y avait de la boue, et c'était horrible, ENVOYEZ LA MOI!»

C'était donc le message extravaguant et bien inquiétant qu'Isabelle lui avait tendue...d'abord, elle avait d'un claquement de doigt devinée qu'il s'agissait d'Ingrid, et avait pris peur...Ensuite, ce fut aussi assez dérangeant de baisser les yeux devant ceux d'Isabelle, qui elle, ignorait jusqu'à ces quelques minutes, que Mary-Elizabeth, avait quelques peu, absentée le repas l'autre jour...Mais elle avait une bonne excuse, courir à toute jambe aider la maîtresse des rouges...- ce n'est bien sûr, qu'après avoir quittée le dortoir, qu'elle se rendit compte que la maîtresse des jaunes avait tout de même retrouvée la coupable...enfin...-Elle courait en effet, dans les couloirs sombres, vêtue, et bien, comme elle aimait se vêtit...Nous n'y feront pas la moindre allusion qu'elle qu'elle soit...Mary-Elizabeth n'avait jamais mis un pied à l'infirmerie...elle avait la phobie des médecins, la phobie de voir un mort, de toucher un mort, bref...elle avait peur pour Ingrid...cette Ingrid qu'elle n'avait fait qu'apercevoir entre deux leçons, ou entre deux "fugues", qui avait littéralement éveillée sa curiosité lorsqu'elles s'étaient retrouvée dans les jardins, mouillées toutes deux. Et cette histoire n'était pas terminée, oh que non, car un lien fort allait se lier, ou s'était peut-être déjà lié, allez savoir.
Mary-Elizabeth courait toujours pendant que je vous contait la balade de ce qui se tramait dans son esprit pas si sain que cela...Car, si il y avait bien un attrait féminin propre à Mary-Elizabeth, c'était un sens de l'orientation sous-développé, et pareil à celui d'une potiche empotée...

Enfin, la littérature profonde et divine l'aida à trouver la voie..."Infirmerie" était inscrit à sa droite, suivie d 'une flèche...elle retint son souffle avant d'entrer. Puis, poussa la porte...
Là, elle vit une dizaine d'enfants au teint atrocement pâle, étendues sur de larges banquettes. Puis à sa gauche, une petite peste aux longues tresses qui hurlait
" eh oh!!...je ne me sens guère en forme, je n'ai pas envie d'attendre...je suis très malade...OOhh, que j'ai mal au ventre..." Grâce à sa discrétion, et à sa diplomatie légendaire, Mary-Elizabeth éclata de son rire qui signifiait " pauvre fille..."
elle chercha Ingrid longtemps dans ce trou à rats, avant de la retrouver assise sur une couchette semblale, l'air pas vraiment dans la meilleure des formes...


_...Ingrid??...
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MessageSujet: Re: Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED]   Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED] EmptyMer 25 Jan 2012 - 17:56

J'entendais un rire familier à mes oreilles, je tournai la tête vers ce son et dit d'une voix soulagée:

- Vous voilà enfin!

Je la vis lentement ouvrir la bouche et mon cerveau se mit à ébullition en l'espace de quelques millionième de secondes. Qu'est-ce qu'elle allait me sortir..? J'espère que ce soit quelque chose de concret, qui me fasse partir d'ici, qui me fasse passer le temps, qui ne m'ennuie pas, que ce soit pas quelque chose contre moi, non plus contre le mot que j'avais envoyé. Je tournai la tête vers, les yeux grands ouverts, incapable d'attendre encore plus longtemps la fameuse phrase de la jaune.

-Ingrid?

"Qui d'autre..?" avais-je envie de répondre mais par pur politesse, je levai ma tête de bas en haut pour belle et bien signifier que c'était moi et non quelqu'un qui se serait déguisé, aurait aller à l'infirmerie, et l'aurait appelée, car tout cela pour mener à quoi? A lui faire "haha, ce n'est pas Ingrid, vous êtres stupide!" Et dire à la face du monde que cette chère personne avait un manque d'intelligence concret et qu'on la traite après de sous-humain, et qu'elle n'aura à la fin aucun mari? Possible.. Je m'assis pour mieux lui parler:

-Je peux même rajouter du Foreste.

Et son nom? A elle? C'était quoi..? Mais à vrai dire, je ne voulais pas savoir plus que cela car à cause d'une maladie étrange et indéfinissable, j'oubliais les prénoms des gens à répétition. A moi aussi, cela me fait peur.. On a beau me répéter, répéter, je ne fais qu'oublier, oublier. Donc au bout d'un moment, je ne demandais plus les noms des personnes et les vouvoyer comme le veux notre chère politesse habituelle. Je la regardais en face, et lançai un regard songeur. Je réfléchis un petit instant, la laissant attendre debout que je me mette enfin à lui dire la cause de sa présence ici. J'ouvris la bouche, la referma, comme si je ne voulais plus dire ce que je voulais dire. Comme cela m'amusait, je fis cela plusieurs le sourire aux lèvres mais je me rendis compte qu'elle me regardait fixement et me mis donc à lui parler brusquement:

-Vous savez sous la pluie, j'ai plein de frisson, je crois que je vais mourir et bien sûr, j'ai froid. C'est surement à cause d'un souvenir traumatisant, et cela m'ennuie... Je lançai un soupir montrant bien mes paroles dite. Alors que j'allais oublié, je dis précipitamment: Votre présence ici est comme la punition que vous devez recevoir puisque vous avez désobéis aux règles.

Je ne savais guère pourquoi j'avais commencé à parler de mon mal à elle, peut-être qu'au fond de moi, je voulais en parler à quelqu'un.. Et comme mon mal que j'avais beaucoup parlé, une crise de toux arriva à mes poumons et je me pliais en deux, priant que cela m'aide à mieux respirer. Je mis ma main devant ma bouche par pudeur et pour ne pas que tout le monde entende le si joli son de ma toux. Je toussotai encore un peu et me relevais doucement pour faire de nouveau face à la jaune. Je soupirai encore en sentant ma gorge s'enflammait. Des petites larmes étaient aux coins de mes yeux à cause du manque de respiration, je les frottai vigoureusement de mes deux poignées. Par la suite, mes yeux me piquèrent quelques instants.

Et enfin tout cela terminé, je souriais tranquillement à la jeune fille qui était toujours là, qui n'avait pas disparue brusquement. Sinon, j'aurais senti que cette journée allait être un des plus ennuyeux de mon début de vie. Et comme réalisant ma soudaine chance, je me levai brusquement avec toujours ce sourire. Ce n'était pas parce que je me sentais -ce n'était pas du tout le cas- mais je ne voulais pas resté prostrée sur un lit, allongée ou assise. Je voulais profiter de cette journée. Me réjouir d’aujourd’hui. Être comblé de bonheur pour l'instant présent. Ou tout simplement être heureuse, même si cette simplicité était déjà compliqué.

Problème. Est-ce que je pouvais être bien dans un endroit rempli de malade ou de mourant? Et devais-je être remplie d'égoïsme en partant d'ici? Je ne savais quoi faire et cela me gênait plutôt. Je regardai fixement la jaune en espérant qu'elle aurait une idée car je croyais évidemment qu'elle avait suivie une par une mes nobles pensées.

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MessageSujet: Re: Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED]   Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED] EmptyJeu 26 Jan 2012 - 20:05

_Je peux même rajouter du Foreste.

En sachant quels yeux la fixaient, et n'ayant nulle crainte à ce sujet, Mary-Elizabeth sourit de nouveau, en regardant cette jeune femme de plusieurs années son aînée qui lui semblait si frêle finalement...Elle fit une moue significative, pour regarder alentours, et lancer un regard interrogatif à la jeune rouquine...

_Vous savez sous la pluie, j'ai plein de frisson, je crois que je vais mourir et bien sûr, j'ai froid. C'est surement à cause d'un souvenir traumatisant, et cela m'ennuie...


Ces quelques syllabes, ces 30 mots, ces 56 voyelles, avec 4 virgules, 3 points de suspension et un point tout-court, avaient littéralement figés le visage de Mary-Elizabeth...D'abord, elle n'y avait nullement saisie un mot, puis cela était passé par de la compassion, car elle savait ce que cela faisait d'avoir une peur enfouie, une panique qui ronge, sans s'apaiser. Puis, elle lui avait adressée un sourire réconfortant, car, maladroitement, Ingrid avait demandée de l'aide à une jeune fille bien plus jeune qu'elle, bien plus inconsciente, et pas la plus haut placée par dessus la marché...Ingrid reprit...

_Votre présence ici est comme la punition que vous devez recevoir puisque vous avez désobéis aux règles.

Intérieurement, Mary-Elizabeth avait répondue: " La seule punition que je puisse recevoir est en effet celle ci!!...Vous m'avez fait une de ces peurs!!..." Mais, elle avait évidemment répliquée, une réponse bien plus recherchée...


_...eh bien...pas vraiment!!...Cela m'a dispensée de m'attirer les fureurs de ma maîtresse...Et, puis, tu n'étais pas la seule à te souvenir de notre rencontre Ingrid...Donc, je suis plutôt heureuse de refaire ta connaissance.

Parodiant les dames de la Cour, Mary-Elizabeth se fit à une prouesse dorsale osée, et une révérence distinguée, et d'une voix exagérée chantonna:


_...Très chère Ingrid du Foreste...


Ayant finie les enfantillages auxquels elle se plaisait, la jeune fille vint s'asseoir auprès d'Ingrid...

_...Ingrid...Si tu...si vous ne voulez pas me dire au moins, ce qui vous tracasse, où ce qui fait que vous ne pouvez plus avancer en voyant quelques nuages grisés, laissez-moi au moins vous aider...

Le visage d'Ingrid, ne s'était toujours pas délaissé des rides que prodiguent la crainte et l'ennui...


_...La peur, on n'en meurt pas...Sinon, je serais morte depuis longtemps...et toi aussi...

Mary-Elizabeth regarda autour d'elle, rejeta sa tignasse brune en arrière, à la vue d'une infirmière qui la regardait d'un mauvais œil, puis saisi la main d'Ingrid...

_...Allez, sortons de ce cimetière!!...


Elle tira la rouquine par le bras...





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MessageSujet: Re: Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED]   Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED] EmptyMar 31 Jan 2012 - 18:18

Il faut vraiment croire que nous sommes des sœurs cachées et que la vie nous a offert le magnifique cadeau de nous revoir! Toutes ses paroles, je les trouvais aussi joyeuses que je le voulais et telle que j'aurais presque voulue qu'elle réponde. Qu'est ce que je pouvais donc faire devant cette magistrale poignée de bonheur et de joie? Je ne pouvais que sourire et approuvais toutes ses paroles avec dignité et résonance.

-Et bien...pas vraiment..! Cela m'a dispensée de m'attirer les fureurs de ma maîtresse. Et, puis, tu n'étais pas la seule à te souvenir de notre rencontre Ingrid. Donc, je suis plutôt heureuse de refaire ta connaissance.


Qu'est que j'ai fais? J'ai émis un léger rire de ma propre personne, souris et approuvais donc cette si magnifique parole montrant aussi sa béatitude partagée de la voir. Tout aller pour le mieux, nous étions dans une harmonie la plus parfaite!

-Très chère Ingrid du Foreste... Elle me fit en même que ces paroles très honorifique une jolie pirouette très caricaturée et fit d'une voix bien plus sérieuse: Ingrid. Si tu...si vous ne voulez pas me dire au moins, ce qui vous tracasse, où ce qui fait que vous ne pouvez plus avancer en voyant quelques nuages grisés, laissez-moi au moins vous aider. La peur, on n'en meurt pas... . Sinon, je serais morte depuis longtemps...et toi aussi.

Je la regardais avec toujours cette agaçant sourire pour certaines et prononçais d'une voix mélodieuse:

-Mais c'est que c'est formidable! Partons d'ici et allons vagabonder dans les prés et champs pour se réjouir de la vie et courons sous la pluie, c'est ainsi que j'oublierais tout ses vilains souvenirs!

Mais oui! J'oublierais mes malheurs en me remplissant de bonheur, pourquoi chercher compliqué quand la réponse est sous nos yeux? Tout est simple, soyons joyeux avec une jouissance sans faille.. Toute la recette du bonheur est entre nos mains. Partons! Partons! Partons vivre, ma chère! Allons là où nos pas s'arrêteront mais jusqu'à là, courons! Nous avons que cela à faire! Je profiterais de la nature pour sentir sous toutes les coutures.. Les murs ne seront plus là pour me ramener à la dure réalité.. Je veux les faire abattre! Ils ne servent à rien à part nous embêter pour respirer convenablement. Mais je veux prendre une grande bouffée d'air, moi! Je veux oublier toutes ces règles et ne faire qu'un avec notre terre. Sommes-nous nés pour vivre des atrocités pareilles? Allons montrer notre vision de la vrai vie au gens, eux, ils comprendront si nous leur montrons. Ils seront heureux de voir enfin la vérité en face! Vivons!!

-Allez, sortons de ce cimetière...!

Ma seule parole fut un retentissant:

-OUI!

. L’infirmière courut vers une petite fille certainnement de ma classe qui n'arrêtait de tousser depuis mon arrivée c'était tue. Avait-elle était guérie? Notre jubilation l'avait-elle contaminée et par un miracle non espérée elle allait mieux? Non, non et non. Rien de cela. Les pleurnicheuses venues ici pour rater un peu de cours se taisaient aussi. Un silence complet sauf d'autres toux, et d'autres maux. Je portais mes mains à mes joues étonnamment chaudes et rouges pour redécouvrir une autre façade de ma future évasion. Sa phrase "Sortons de ce cimetière" pris une tournure toute différente, le figuré passa à la réalité. Ma bulle que j'avais construis s'éclata. Le bonheur ne suffit pas à vivre. L'eau me manquerait, la viande aussi. Les gens ne voudront jamais partir de leur petit chez soi et je mourrais dans la plus grande indifférence. On ne sera jamais qui j'étais, comment j'étais, comment je m'appellerais, on ne voudrait rien savoir de cela. Que faire..? Oui, là et la question. Je redescendais de haut et je ne savais que faire. Je regardais sans véritablement voir le cadavre d'une jeune fille qui ne vivait il y a cinq minutes à peines. Alors que j'étais remplie de joie, la mort la prenait. Je me sentais mal, vraiment mal, trop mal pour oublier ma vision. Ce que je fis..? Je fis un demie-tour sur moi-même et regardais lamentablement le mur. Je n'osais pas voir cette vision encore. Je croyais l'avoir suffisamment vu ainsi. Je jetai un petit regard en direction de la jaune et vis aussi son malaise par son teint si blanc qui contrastait mon teint rouge. Je lui pris lentement le bras et lui chuchotais avec beaucoup de difficulté.

-Oui... Partons.

Pourquoi voir de la souffrance juste quand la vie se dévoile juste devant nos yeux émerveillés de constater la simplicité que l'on pourrait vivre? Parce qu'il faut se faire à ce qu'est la vérité et y réfléchir. Nous avons une limite, une limite très dangereuse et il y ne faut jamais l'oublier. Même si nous avons tous fait pour ne pas y tomber, elle peut nous faire chuter malgré nous. Peut-être que celui qui n'apprécie pas la vie vivra plus longtemps qui ne fait que l'adorais. Injuste. Je crus entendre un petit son de l'infirmière à mon égard. Était-ce une enfant de ma classe qui a cédé le pas? Je ne voulais pas plus savoir. J'en avais trop vue déjà. Était-je triste ou pleurais-je? Non, rien de cela, ni mon cœur ni mon esprit souffraient, juste mon égo en avait pris un coup de voire que tout n'est pas si facile.

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MessageSujet: Re: Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED]   Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED] EmptyVen 10 Fév 2012 - 22:48

_Oui... Partons.

Avait répétée d'une voix sombre la maîtresse. Mary-Elizabeth ne s'était pas étonnée de cette réaction...Tout d'abord une grande excitation, puis une peur immense, démesurée...Elle avait saisie sa main, ou bien a demie, car Mary-Elizabeth portait pour se réchauffer, des fines mitaines sombres, aux pois autrefois blancs...Pour la rassurer, elle ne trouva qu'une solution, la faire courir, dans cette infirmerie qu'elle haïssait, sans oser détourner le regard de l'endroit où elle se dirigeait.........la sortie...

_...Il est temps de prendre les choses en mains!!...

Et Mary-Elizabeth, courut avec sa protégée au bras, vers la porte en bois, sans gracieuseté ni charme!!...Puis, s’arrêta, semblant hésiter...Elle tourna le regard, vers une fenêtre, si l'on pouvait la nommer ainsi. Elle sourit à la rouquine, lâcha prise, puis passa son nez sur la vitre, en retirant les vieux rideaux gris, écoeurants qui la recouvraient. C'était bien ce qu'elle pensait...Mettant d'une main peu ordonnée sa mèche de devant derrière son oreille droite, elle se frotta les doigts, puis poussa le petit aux draps blancs ( draps mortuaires) qui cachait un balcon. La couchette poussée, Elle tira comme une démente sur la poignée roussie, et manqua de retomber sur le sol lorsque la porte battante qu'elle tentait de faire céder s'ouvrit dans un fracas assourdissant. Mary-Elizabeth sentie le vent glacial pousser les battants vieillis, et lui faire perdre l'équilibre. Elle cacha sa figure...Puis releva le regard...Là, elle se remit à sourire,et, sans demander son consentement, prit Ingrid par le bras. Lui demandant de fermer les yeux. Elle se douta que la jeune femme devait appréhender ces quelques mètres, mais néanmoins, elle la fit avancer...Elle rassura ses pas sur le marbre bleuté, et sut que ces secondes durent lui donner l'impression d'être de longues heures...Elle leva sa main, et la posa sur le rebord du balcon, Elle attendit que la rouquine se décide à ouvrir les yeux, et quand à elle, elle admira à son tour, le spectacle qui se déroulait devant ses yeux...Elle sentit les flocons froids glisser dans sa tignasse brune, le petit vent glacial s'insinuer dans le tissu fin de sa robe( Ô dieu...elle ne portait pas de bats!!...) Puis, la douceur de l'air sur ses mains blanches...
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MessageSujet: Re: Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED]   Le bonheur est fatal. [PV Mary-Elizabeth] [FINISHED] EmptyVen 17 Fév 2012 - 13:37

-Il est temps de prendre les choses en mains!!...

Elle me prit soudainement le bras et courut. Au début, je fus prise d'une surprise totale. Pourquoi s'enfuir et partir de ses obligations? Pourquoi partir d'une situation plus compliquée d'une autre? Pourquoi courir quand nous devons rester et réfléchir? Plein de question mais si je devais y répondre avec une foi, j'aurais du rester cloitrer auprès de la petite fille morte et prier que Dieu est son âme. Puis j'aurai pleuré, puis je penserais que la mort est si rapide, puis je me dirais que ce n'est pas si grave que cela, qu'il y a une vie après l'au-delà! Mais croyais-je vraiment à tout cela? Peut-être que cette question me ne viendrait à l'esprit que longtemps après, et que je la négligerais. Bref, je ne m'interposais donc pas à courir auprès de ma compagne. Puis tout d'un coup, elle s'arrêta brusquement, je dérapai et faillie tombé lourdement mais je me rattrapé au gentil mur que voici. Je vis que la jaune allait auprès d'une fenêtre et comme je ne pouvais pas la laissais seule alors que depuis le début, normalement, elle aurait du être dans sa classe entrain de travailler et moi en train de faire travailler mes chères élèves, mais nous ne faisions qu'à nos têtes pour l'instant. Je me dirigeais lentement vers l'endroit où elle s'était arrêtai pour lui demander quelle idée lui était donc venue quand elle enleva les rideaux de la fenêtre et essaya de l'ouvrir. Je dis bien essaya. Enfin essaya, tira dessus de toutes ses forces avec une telle puissance que je vis des veines lui apparaître sur ses temps et utilisa vraiment toute ses muscles de ses bras avec un tel visage concentré que je fus éblouie par cela, était aussi un synonyme de "essaya".

Et quand elle arriva, après maintes efforts, elle faillie presque tombé mais je la soutenue au dernier moment avec un sourire. Ce sourire lui demandait "oui et, où tu veux en venir, tu as ouvert ce trou nous reliant au dehors mais qu'est ce que tu veux faire?". Mais elle ne répondit guère à ma question muette et profita plutôt pour me sourire aussi. Un froid étourdissant venue et je grelottais un peu. Et là, juste à cette instant, cette instant où je vis avec appréhension la jaune me prendre mon bras et me demandais de fermer les yeux, je sus que quelque chose d’épouvantable allait se produire. Tout de même pas ma mort mais peut-être pire. Je fis une horrible grimace qui couvrait en entier mon visage pourtant si souriant mais m'obligeai tout de même intérieurement d'obéir à ses ordres. Pourquoi? Parce que j'étais une gentille fille qui veut bien obéir aux ordres des gentilles filles aussi malgré leur excentricité. Elle me fit avançait de quelques mètres, mètres où je visionnais en entier ma pauvre vie, et ouvris les yeux. Je découvris d'un œil nouveau les flocons de neige qui venant de dehors, allaient lentement vers nous comme pour nous prévenir de leur présence et souriais. Je souriais de voir ce si jolie paysage qui s'ouvrait encore et encore devant mes yeux éblouis de voir tant de magie et de grâce dans cela. Je souriais de voir que cette simplicité qui m'était dans un état de bonheur infinie. Je souriais de voir que malgré la peine, malgré les souffrance, malgré les larmes, et malgré la mort, la vie continuait. Oui, je souriais pour tout cela. Lentement, je reculais et décidai de fermer cette fenêtre. Je ne remis pas les rideaux crasseux pour profiter encore quelques instants le paysage qui s'ouvrait devant mes yeux et soupirais de bonheur et d'aisance. Je tournai lentement ma tête vers la jaune et luis dis d'une voix tranquille :

-Merci !

Tout était si simple. Je la remerciai de m'avoir fais comprendre des choses que je ne savais guère si elle-même les avaient comprises. Mais je n'avais pas envie 'expliquer. Ce n'était un secret, ah ça non ! Mais ce serait long et périlleux. Puis, le silence est d'or, non ? Et toute bonheur a aussi une fin, et je sentais qu'elle devait arrivée. Je soupirai mais cette fois de lassitude.

-Chère jaune, -et non je ne connaissais toujours pas son nom et l'inverse n'était pas vrai!- je sens que vous êtes impatiente de rentrée dans votre classe et de faire profiter votre bonne humour à vos camarades! Je ne sais pas cela était vrai et même je m'en doutais sérieusement mais je continuais tout de même avec une voix pleine d'énergie. C'est pourquoi vous allez rejoindre vos amies et moi ma classe! Je vais mieux, ne vous inquiétez pas et donc, j'espère vous revoir une prochaine fois.

Ce serait même obligé que nous voyons... Comme je n'étais pas sûre qu'elle connaissais par cœur la demeure alors que pour mon cas, au bout d'une dizaine d'année, je pouvais aller d'une pièce à une autre les yeux fermés, je lui indiqua la direction et je pris moi-même la direction inverse pour voir que faisons donc mes chères rouges avec impatience. Mais comme tout mal n'est jamais anéantie, je toussotai un peu.
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