Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)
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Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)

Forum RPG au temps de Louis XVI, dans la Maison Royale de Saint Cyr à la veille de la Révolution Française.
 
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 On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]

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Mary-Elizabeth

Mary-Elizabeth

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MessageSujet: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptyDim 27 Nov 2011 - 1:09

Ayant réussie à s'extirper comme elle l'avait pu, Mary-Elizabeth se trouvait flanant dans le jardin...
Il se faiasait tard, elle n'avait pas dinée, et ne s'en soucait guère...
Le froid s'était installé, elle marcahit, les bras presque nus, elle carressait les haies parfaitement taillées, se demandant toujours pourquoi il eut fallue qu'elle soient faites dans uyne symétire parfaite, rendant chaque fleurs inertes, dénuées de vie...
Elle s'assit sur un rebord froid...Puis, allongeant ses bras, elle ferma les yeux, afin de respirer l'air frais( air frais signifiant ici, air à demi-contaminé par le renfermement et l'hypocrisie règnant à l'école...)
Sa journée ne s'était pas bien déroulée, elle avait pourtant étudiée les lettres, puis fait du théâtre...
Mais elle avait reçue une lettre de son père...
Elle ne l'avait que parcourue d'un regard, et n'avait lue que ces quelques mots: ...couvent...mariage...désèspoir...aurevoir...
D'un geste furtif, elle jeta de ces pieds, ces chaussures qui lui serraient depuis cette journée interminable...
Elle se releva, pieds nus, elle aurait voulue les tremper dans la fontaine, mais elle n'ignorait pas que ces idiotes de sa classe, n'auraient cessée d'hurler dans son dos de stupides injures, consistant seulement à réprimander le fait que tremper ses bats de robe ne fait pas Etat de bonne conduite...
A ces quelques mots, elle aurait sûrement répliquée:
" je ne vous donnerais pas tord, mais croyez-vous prendre son sucre de deux doigts, afin de le tremper dans sa tasse, est un acte en bonne et du forme, utilisez-donc une cuillière...De plus, je n'ai pu m'empêcher de remarquer le manque de savoir-vivre, que vous possédiez, le matin, en repliant sans égard le bord de votre oreiller, pliez donc mieux cela, il me semble que mes bats de robe attendront...Je pourrais en citer bien des meilleurs chères amies, alors, sauf mon respect, auriez vous l'amabilitée de laisser les monstres au placard et de vous oocuper de votre propre stupidité..."
C'est en effet ce qu'elle aurait dit, et comme, ormis pour lui faire un reproche, on ne s'adressait jamais à elle, elle aurait pris plaisir à cette humiliation, les reproches ne la touchaient pas, elle était optimiste, et rien ne la contrariait...
Sauf, une lettre de son père, mais cela ne la rendait ni triste ni mémancolique...
Cela l'indisposait, la hantait, la mettait hors d'elle...
Elle fut tout d'un coup tirée de ses pensées par un invité surprise. C'était une jeune femme, de plusieurs années son aînée...
Aux yeux rieurs et aux magnifiques cheveux roux...
Cette...Ingrid???...
Oui, c'était elle...
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptyMar 6 Déc 2011 - 8:47

Jardin où le monde se balade, s'ennuie, s'imagine un monde meilleur où il n'y aurait aucune guerre et que tout le monde s'aimerait et surtout s'ennuie. Mais je l'aimais bien ce jardin, je l'aimais plus que tous, je l'adorais. Je pourrais y vivre avec une jolie cabane dans un arbre perchée, personne ne pourrait me déranger et là-dedans, je penserais à... rien. Oui, jardin où je vis quelqu'un y aller alors qu'il stipulait dans le règlement que personne ne pouvait partir de la demeure sauf quand il y avait pause ou autorisation. Je soupirai un bon coup, grognais-je, disais toute ma souffrance à quelqu'un d'imaginaire et partis lentement à sa trousse. Le pire dans le commencement de cette histoire, c'était le fait qu'il était temps de manger! L'heure juste du repas! Je dus donc suivre une jeune fille insouciante du fait qu'une pauvre dame devait partir à sa trace le ventre vide et affamée, elle était une donc qu'une simple et pure égoïste. Mes pas filèrent droit vers la le hall d'entré pour ensuite sortir de Saint-Cyr. Mais pourquoi donc elle voulait partir là-bas? Je n'avais jamais pensé qu'elle y était pour s'y enfuir, puisque personne n'avait tenté le coup et je ne vois pas pourquoi cela commencerait maintenant, en ce moment, avec moi et elle -la fille qui venait de partir. Alors que je me maudissais de ne pas avoir pris quelque chose pour le mettre sur mes épaules car dehors il faisait un froid hivernal, je pensais en même temps que j'aurais pu demandé à quelqu'un d'autre de chercher celle qui s'est sauver , et donc lui donner l'épreuve à quelqu'un d'autre. J'aurais pu alors tranquillement manger, ne pas avoir le ventre retourné, et ne pas gelais et certainement attraper froid ensuite.

Le vent soufflait paisiblement dans mon dos, me gâchant ma vision du monde à cause de mes cheveux qui se positionnaient, je dirais volontairement, devant mes yeux. Tout était contre moi, aujourd'hui. Au bout d'un moment, je dus me rendre à une évidence qui me démoralisait, j'avais perdu la jeune fille des yeux. Je poussais involontairement un vilain mot qui était sorti seul de ma bouche,-en tout cas, c'est ce que je dirais si quelqu'un m'avait entendu..- et d'une main, enfermait mes cheveux pour voir plus net et fit un tour complet sur moi-même. Rien. J'étais seule. Seule au milieu de tout. Au milieu de rien. Tout ce que je savais, c'était que le domaine était derrière moi, alors s'il est derrière moi, où est la disparue? A droite ou à gauche? Ou encore tout droit ou est-ce que je l'ai dépassée? J'entendis un sifflement aigus et strident qui me fit sursauter, ce fut tout simplement le vent qui intensifiait, augmentant aussi le froid, augmentant aussi ma colère envers tout. Je décidais alors de marcher en rond autour du jardin et de voir si la découvrais. Je marchais donc ainsi, à peu n'importe comment, me répétant et me ré-répétant que si je tiens celle que je cherche, je la martyriserait jusqu'à la fin de ses jours et même au-delà! Elle n'était qu'une simple égoïste ne savant que faire de sa vie et qui veut se montrer.

Je poussais même un cri de haine envers elle après avoir craché mes poumons en toussant à cause du fait de n'avoir rien mangé et à cause de la fraîcheur du temps. Pourquoi n'a t-elle donc pas fait comme tout les autres! Manger, boire, dormir, se lever, et ne pas se poser de questions et de continuer sa vie ainsi jusqu'à la mort! S'en n'est assez! Et quand je vis distinguais une silhouette humaine vaguement assise sur un rebord. J'étais totalement perdu, ne savant plus différencier ma gauche de ma droite et ne savant pas non plus où était donc l'établissement. Tout se que mon cerveau savait, c'était que je devais me précipiter sur la supposé humaine pour lui dire quelques gentils mots par-ci et par-là -ou pas. Et ce fut donc avec plein de haine que je me dirigeai vers elle, avec le ventre qui montrait avec des grognement peu discret ma faim et mon corps qui tremblait à cause du froid -ai-je ajouté le fait que j'étais frileuse?

-Qu'est ce que vous faites là! Vous ne pouvez faire comme tout le monde! Manger, boire, dormir, se lever et ne pas embêter le monde!

Je sentis que soudainement, ma colère avait disparue, comme elle avait apparue. Je distinguais alors parfaitement celle qui s'était échappé de l'établissement: une jeune fille qui était certainement, je dirais, de la classe des jeune. Elle avais un visage particulier que j'aimais énormément. Mais ce qui était dis, était dis, je ne voulais pas m'excuser non plus de mes paroles mais c'était maintenant moi que je maudissais.
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Mary-Elizabeth

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MessageSujet: Re: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptySam 10 Déc 2011 - 21:43

-Qu'est ce que vous faites là! Vous ne pouvez faire comme tout le monde! Manger, boire, dormir, se lever et ne pas embêter le monde!

_...Vous ne pouvez pas faire comme tout le monde...Laisser le monde en paix, vous empêcher de manger pour ne pas sentir votre corset soutenir votre ventre rebondi, faire des insomnies, pour le seul plaisir d’admirer ses cernes devant le miroir, ne rien avaler que de l'eau bénite!!...

Mary-Elizabeth, sur le ton de l'ironie, avait répliquée ceci sans la moindre méchanceté, seulement pour s'entendre elle-même prononcer ces mots, et en rire...Ce qu'elle fit d'ailleurs...Elle prit plus le temps d'observer la jeune fille qui se tenait devant elle...Elle l'avait aperçue bien des fois, mais n'avait jamais pu lui parler vraiment...Elle regarda fascinée sa chevelure ondulée, peu peignée, mais d'une couleur de feu, rousse, brillante, voluptueuse, et élégante ( bien que peu de personnes, hormis Mary-Elizabeth soient réellement impressionnés par la beauté que procure les cheveux roux...)Des pommettes hautes, des taches de rousseurs, des petits points rosés, un teint pâle, prêt à fleurir...Une bouche rose, une moue légère, des yeux fins, dont la couleur lui semblait peu perceptible...En un mot, une silhouette enfantine, dotée de tous charmes...Puis, Mary-Elizabeth prit le soin de mieux regarder l'expression d'Ingrid. Ce personnage, qui ici ne venait que de lui reprocher de se prélasser des dures besognes de la journée, lui procurait un sentiment de sympathie, un caractère optimiste, et un sale caractère!!...( de quoi la réjouir...)

_...Pardonnez moi...( reprit-t-elle, se retenant de rire à nouveau, et se demandant pourquoi tutoyer une jeune femme de quelques années plus âgée qu'elle sous prétexte que celle-ci se trouvait être une Maîtresse, de la classe des plus jeunes???) ...Je n'ai pu m'en empêcher...

Et cela était vrai, en aucun cas, elle n'aurait pu s'en empêcher...


( désolée, cela ne fait pas beaucoup, mais les idées que j'avais eue n'étaient pas très longue à écrire!!...)
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptyLun 19 Déc 2011 - 16:01

[mille excuses pour mon retard.. >o<]

Je n'avais alors comme seule compagnie le vent qui continuait perpétuellement à s'engouffrer dans ma robe et qui ramenait mes cheveux devant. Je sentais un énorme sentiment brutale de solitude qui commençait à m'habituer peu à peu et malgré le fait que j'étais une maîtresse qui voulait bien se faire respecter, -ou qui au moins essayais- je baissai honteusement ma tête. J'avais fait subir à une jeune fille des mots qui me dépassaient. Je l'avais en quelque sorte demandée qu'elle soit une femme qui ne me demande rien, qui fasse comme les autres et qui prie, se taise, bref, qu'elle se banalise. Il est vrai que l'impression que tout se normalise devient de plus en plus concret au fil du temps, par ici. Les journées commencent un peu trop à mon goût à se ressembler et je commence à m'en méfier. Et cette jeune fille n'avait fais que s'échapper le temps de peut-être une heure, ou deux heures..pour je le pense aussitôt revenir à la demeure. En même temps, c'était le seul endroit où dormir et je ne pense pas qu'elle veuille qu'on retrouve son cadavre bleu, dans une position bizarre, -j'ai toujours imaginé un cadavre dans un position bizarre!- avec de la bave autour de la bouche -?- bref que des enchantements. Mais bon, le règlement était le règlement, on n'allait pas se refroidir et se faire transformer en cadavre à l'heure où normalement, on mange une bonne petite soupe bien chaude -enlevez le mot «bonne»..

-Vous ne pouvez pas faire comme tout le monde... Laisser le monde en paix, vous empêcher de manger pour ne pas sentir votre corset soutenir votre ventre rebondi, faire des insomnies, pour le seul plaisir d’admirer ses cernes devant le miroir, ne rien avaler que de l'eau bénite...!

Mes yeux sortirent de ma tête quand mes oreilles captèrent les paroles peu catholique de cette jeune fille. Comment avait-elle oser me dire cela? Elle avait eu un toupet énorme pour avoir avoir le courage de m'annoncer cela! Peut-être est il vrai que je n'avais guère gentille avec elle mais c'était pour avoir de l'autorité et voilà qu'elle me sort cela! Je lui jetai des regards de sous-entendus de guerre impitoyable. Mais malgré le fait que j'entendais son rire venir comme se moquer de moi et du monde, je trouvais cette fille intelligente. En faite, je cachais -ou essayais- ma suspicion face à la religion et je ne pouvais toujours pas m'empêcher de sommeiller quand j'entendais le voix du prêtre commençait tout doucement à parler, comme si lui aussi était tiré du sommeil. Mais je fus plus en colère qu'elle soit contre moi que face à ses idées. Malheureusement, je ne pouvais pas laisser cela en suspens et partir. Partir et revenir au cuisine pour piquer de la nourriture discrètement, si on me surprendra je sourirais telle un gentil enfant pour ensuite dormir tranquillement dans le creux de la chaleur de mon lit et qui sera mon Dieu jusqu'à perpétuité. Mais je ne pouvais pas fuir cette situation qui commençait à un peu trop, à mon goût, une pure et simple désordre de paroles contre une personne contre qui je n'avais rien, et que j'appréciais à travers ses paroles. Et elle se fit ensuite pardonné de ce qu'elle avait dit avec une expression qui marquait sa retenue face à une hilarité que je ne comprenait pas très bien pour l'instant. Mes traits s'adoucirent doucement, je n'avais plus à tirer sur mon visage, et je ressentais les effets secondaires de mon ancienne expression: début de mal à la mâchoire et à la tête.

-Voulez-vous bien m'accompagner jusqu'à votre chambre ou préférez-vous que l'on vous récupère plus tard pour vous amenez à peine vivante à l'infirmerie..?


La pluie commençait à venir participer au futur maladie que j'allais attraper. Maladie d'hiver. Les gouttes d'eau venaient me frapper en plein milieu de la tête, pourtant mon visage resté figé. J'étais néanmoins une personne assez frileuse mais je voulais bien montrer ma détermination face à l'enfant. Bizarre de dire enfant quand je me considérais aussi comme tel.. Le paysage devenait de plus en plus enlaidi par cette pluie qui venait sur elle telles plusieurs voiles qui voudraient nous cacher la nature de Saint-Cyr. Dire qu'avant de venir ici chaque hiver, j'avais l'obligeance de voir tout cette amas d'eau nous arriver dessus. Je n'aimais jamais cela. La pluie c'est de la même matière que les larmes. Cela forme ensuite des flaques. Des flaques d'une couleur souvent peu esthétique. Et souvent quand il pleut, il fait froid. Non, la pluie pour moi était une sale malédictions du temps. Quelque chose qui ne sert qu'à déprimé. Quelque chose qui me rappelle la Bretagne..ma terre natale..
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptyLun 19 Déc 2011 - 16:56

( c'est vraiment un crime inexcusable d'avoir répondue en retard, je ne te parle plus!!...)

_Voulez-vous bien m'accompagner jusqu'à votre chambre ou préférez-vous que l'on vous récupère plus tard pour vous amenez à peine vivante à l'infirmerie..?


De nouveau, Mary-Elizabeth dévisagea la jeune personne que lui faisait face. Elle pensa peut-être à tord que celle- ci avait été touchée par ses paroles - bien qu'il n'y ai eu nul besoin d'être touché par ces paroles, car celles -ci se trouvaient être, par déduction, et en restant poli, une certaine marque de non respect-.
Elle acquiesa, pensive, d'un mouvement de tête , puis se leva. Mary-Elizabeth portait ce soir là une de ses robes favorites...Simple à porter, aux coutures baroques, nul corset apparent ( car il lui avait semblé inutile de se couper la respiration afin d'aller en cachette prendre l'air...) bref, les extravagances habituelles de Mary-Elizabeth...
Elle se leva, et remarqua qu'Ingrid ( car...ouf...elle venait de se rappeler de son nom...) levait son visage enfantin vers le ciel...Mary-Elizabeth l'imita, et sentie quelques gouttes couler sur son front...Cela, si vous l'avez déjà vécu ( et je pense que oui étant donné qu'il tombe bien des pluies sur cette terre aussi sèche soit elle...) Vous savez que la première goutte d'une averse semble impromptue, et désagréable...Certes, Mary-Elizabeth sentie comme un glaçon fin, humide, et brutal effleurer sa chair...Mais, vous savez aussi en tant qu'humain habitant cette chose ronde et sinistre qu'est la Terre, que les gouttes suivantes se révèlent bien plus douces, formant une mélodie délicieuse, crépitant sur votre chevelure, rendant le sourire...Il m'est à moi arrivé de devoir,vêtue d'une robe de dentelle, et chaussé de talons sombres, devoir danser sous une pluie torrentiel, non loin du port...Certains n'auraient jamais tentée un tel supplice, et je peux affirmer avoir maudit les créateurs de ce stupide jeu...- surtout me retrouvant à terre,entourée de mes amis, à glisser mes jambes pâles sur ce sol grattant ma peau...Je me rappelle les gouttes pareille à des lames me poignardant le dos tel des ailles en fureur de la perte de leur logis, mais par dessus tout je me rappelle le plaisir qui fut le mien lorsque, répétant une phrase de pied interminable, censée clôturée le spectacle, nous avions ri aux éclats gelé, mais heureux, allez savoir, mais je ne retins de cette folle aventure que plaisir- mais cela nous nous en fichons bien, revenons-en à Mary-Elizabeth...Je disais donc, que les gouttes suivants furent chaleureuses, et Mary-Elizabeth, qui 'avait nulle envie de suivre Ingrid, aussi charmante soit-elle, lui lança un sourire signifiant clairement : " ...Navrée de te décevoir, j'ai d'autre chats à fouetter, dis-toi que tu as affaire à une enfant de 4 ans!!..."
Et cela aurait pu être vrai!...
Mary-Elizabeth, trop contente de pouvoir enfin faire ce qui lui plaisait, se mit à courir telle une enfant dans les labyrinthes du jardin. Si elle sortait souvent toute seule, le soir, pour trouver le calme, c'était également pour se délester des besognes de la journée, et la pluie, si froide, et triste soit-elle, était un de ses plaisirs...
Il ne lui serait nullement venu à l'idée de craindre que ses bas ne soient mouillés, non plus que les deux demi-heures passées à arranger son chignon n'aient été vaines ( et puis, elle ne passait que le quart de la moitié d'un tiers d'une seule demi-heure à arranger sa coiffure...)
Elle repensa à Ingrid, une fois qu'elle fut approchée de la fontaine, et qu'elle s'en fut arrosée à torrent...
Et justement, Ingrid, était là, le regard impénétrable...


_...Pardonnes-moi Ingrid...on n'apprivoise pas un feufolet de la sorte...Tu peux le comprendre??!...


Et encore elle riait...
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptyMar 27 Déc 2011 - 16:27

Elle se leva elle-même et mon cœur s'emballait directement pour croire à un soudain miracle qui ferait qu'elle me suivrait docilement jusqu'à l'établissement, que l'on oublierait cette histoire, que je dorme paisiblement -tant pis pour la soupe!- et que le lendemain, tranquillement, je suis enrhumée et que je tousse comme un folle qui tient à sa propre folie -c'est-à-dire tout les trois secondes. Mais rien de cela, non vraiment rien du tout! Elle me sourit tranquillement et je décelai dans son sourire une forme aigus d'insolence mis à l'extrême. Comprenant à l'instant ses futurs projets, j'essayais en vain de lui attraper au plus vite son poignée mais l'enfant déguerpit plus vite que je crus et manquant d'équilibre, je tombais sur le sol mais, je réussis au dernier moment de me retenir avec la paume de mains qui goutaient au délice des petits cailloux rentrant dans la peau et salissant au plus haut point le bas de ma robe dans la boue. A quatre pattes sur le sol, je hurla un très très vilain mot que j'avais appris étant petite chez mes parents avec ma nourrice quant une fois elle s'était ébouillanté en se versant de l'eau sur sa main d'une théière très chaude, ce fut la seule fois que je l'entendit de sa bouche mais cela le suffit pour l'apprendre à la perfection et le refaire dans le cas même-si présent. Comment cette, cette.... fille.... avait-elle osé me faire cela! Moi, souffrant dorénavant mille martyrs! Tout ce que j'avais envie à l'instant même était de me vautré par terre et de pleurer tranquillement, sans personne, sous cette pluie où chaque goutte augmente mes gouttes de mon visage. Ma tête tournait et je le sentis très mal.

La situation qui se passe sous mes yeux devenait pour moi un peu trop compliqué. Je n'avais pas envie de rattraper cette fille que je ne savais déjà plus où elle était partie. De la bile remonta dans ma gorge et j'eus une mauvaise odeur dans ma bouche. Comment cela se fait-il que je suis ici!! Pourquoi je pleure, assise dans de la boue, avec de la pluie qui ne fait qu'augmenter ma souffrance et cette f**tue fille qui courait dans tout les sens sans penser à moi qui pourrait peut-être envie tout simplement ,maintenant, d'une viloence tellement grande que je pourrais presque commettre un meurtre... Après être restée comme cela au mieux cinq minutes, -le temps est long pour les malheureux- je sentis que la pluie s'était arrêté, comme elle était venue, elle était repartie. Je levais la tête pour constater ce ciel si bleu, si éclatant mais avec toujours ce vent glacial que je considérais comme pitoyable face à la pluie dorénavant. Mon mal disparut aussi avec, comme enchantement. Je me levais, touchais le tissu débordant d'humidité et décidais de reprendre ce fichue gosse et de l'obliger alors par la force de venir avec moi. Bizarrement, après mettre lever et chercher là où elle était, je suivais mon intuition, ou pas d'ailleurs. J'allais tranquillement me pavaner dans le jardin pour tomber directement -par pur chance et hasard, je dois l'avouer- sur ce fameux enfant qui me regardait, comme si elle m'attendait -enfin, peut-être était-ce le cas. Droit dans les yeux, elle me dit pacifiquement :

-Pardonnes-moi Ingrid. On n'apprivoise pas un feufolet de la sorte...Tu peux le comprendre...?

Je la regardais toujours aussi droit dans les yeux. Elle m'avait tutoyée, elle avait osé me tutoyer. Déjà, je ne la prenait guère pour un feufolet mais alors me tutoyer! Je ne disais rien, strictement rien, jusqu'à qu'un rire sonore de ma part retentisse de ma part. Je ne savais guère trop pourquoi un fou rire me pris, peut-être à la mine sérieuse de cette jeune fille, peut-être à ses paroles indignes d'ici, je ne sais vraiment guère. Mais je riais, tout simplement. Tellement que je manquais de souffle par moment, et à la fin, je fus prise d'une quinte de toux grasse horrible, qui me fit sans que je le veuille véritablement, baissait mon buste pour essayer de ré-respirer plus dignement. Après cela, je me dirigeais vers elle, le teint pâle mais avec toujours un sourire sur mon visage, rappelant mon fou rire si sonore... Mais je n'oubliais pas ma quête du départ, la ramenait, aller me coucher, et essayer de ne pas mourir directement -et je ne savais pas, après cette formidable toux, si la dernière chose que je voudrais sera exaucé. Dans tout les cas possibles et inimaginables des possibilités pour la suite de ma vie, j'étais sûre et certaine d'une seule chose: j'allais la ramenais. Je la regardais de haut en bas, elle était mouillée, les cheveux tout emmêlés, mais toujours fraîche. Elle n'était surement pas frileuse à ce que je vois.. Alors ayant soudainement marre de chercher comment la faire rentrée, je pris le bas de ma robe mouillé jusqu'à mes hanches, lourde d'eau et courus. Moi aussi je pouvais faire pareil, moi aussi j'avais cette liberté, moi aussi j'aimais courir, vagabonder, ne pas être respecteuse, moi aussi! Mais maintenant étant maîtresse, j'avais des obligations, j'avais des droits et surtout des devoirs. Et pourtant, quand je sentis le vent courir dans mon dos et que j'étais portée par lui, j'avais oublié tout cela. J'étais un enfant, un enfant soif d'amusement. Je me réfugiais sous un arbre car je fus reprise tout d'un coup d'une nouvelle quinte de toux grasse encore plus longue et je faillis même vomir le repas que je n'avais pas manger. Le teint maintenant véritablement blanc, et avec une très mauvaise haleine. Je m'exprimais devant la jaune qui m'avait certainement suivit :

-Rentrons.
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptySam 31 Déc 2011 - 19:53

_Rentrons...

Rentrons...rentrons, rentrons...rentrons??...
Il était temps effectivement, de dire " rentrons..."...Mary-Elizabeth sourit à Ingrid- qui lui tournait pourtant le dos- et la suivit.
Elles marchèrent ensemble le long des sol marbrés humides, des haies parfaitement coupées et des fontaines aux moulures froides...Mary-elizabeth se permis de dire...


_ ...et...tu...vous allez bien??...J'ai aperçue que votre main était éraflée...Excusez-moi de tout coeur...

Non, elle n'avait pas dit ça de manière soumise et médiocre, mais plutôt avec sincérité et égalité...Comme on dit à une amie: " Désole...Je ne voulais pas faire ça...Cela n'est pas si grave??..."

_...Ingrid??...

Aucune réaction de la part de la belle rouquine, alors Mary-elizabeth réitéra ses propos...

_Ingrid??...

Toujours rien...

_...Comment est-ce...d'être, à cette place " enviée" qu'est la place de maîtresse?????
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MessageSujet: Re: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptySam 7 Jan 2012 - 11:11

Un enfant laissé au pied de la porte, attendant. Une mère oubliant son désir de poisson et donc sa fille qu'elle avait ordonné d'en acheter pendant que tout les autres servant -notamment sa nourrice- avait pris leurs congés. Dehors, avec les nuages gris qui menacent peu à peu de remplir le ciel pourtant si bleu.. Un sac à une main, baissant la tête, dépitée. Cette enfant qui avait pourtant plusieurs fois essayé d'ouvrir. Elle avait donc frappé. Mais c'était la porte des servantes, différentes de la porte d'entrée sur laquelle sa mère l'avait de ne jamais y passé. Tête baissée aussi car elle sentait de plus en plus la froideur à son égard de sa mère et l'ignorance le plus complet de son père. Regardant le si formidable sol, elle sentit une goutte. Elle leva précipitamment la tête, entendant même un craquement. Une ombre passe sur son visage, et avança, sur de son chemin. Le nuage gris était au-dessus de sa petite personne. Il pleuvait. Toujours le visage au ciel, elle recevait sans un bruit ses gouttes d'eau. Elle ne pensait à rien. Elle ne pouvait guère penser dans cette situation. Elle n'avait que sept ans, peu de temps avant de partir.. Elle baissa de nouveau à la tête à mi-hauteur, encore en attende. Elle savait pourtant qu'elle n'avait rien à espérer, mais elle ne pouvait guère désespérer. Le souffle du vent se renforça. Le temps passa. Le regard neutre, elle commençait lentement à trembler. De froid, de peur..? La main encore plus serrée autour de son sac, tout ce qu'elle faisait n'était plus que de tenir debout devant une porte. Ses lèvres s'entrouvrit, son visage trembla plus que son corps, ses yeux s'agrandirent, lâcha son sac et tout son contenue se dispersa dans une flaque à ses pieds. Un piteux poisson encore entier qui la regardait au regard globuleux et pitoyable qui semblait pourtant lui dire «Tu n'es pas mieux que moi.». Frappée par tout les côtés, la fillette s'assit brusquement par terre, mais pourtant sans un bruit. A l'intérieur, on ne se doutait pas un seul instant d'une petite fille oubliée par ses parents qui n'auraient tout simplement un garçon et non une fille qui ne servirait à rien. Cette même fille qui dehors, entend le bruit d'un tonnerre grondait, de la pluie au rythme régulier, du vent en arrière-plan, et un petit cri aigus suivie de pas précipité vers elle. Elle ne regarda pas ce qui passait autour d'elle. Une personne ouvrit par une clé la fameuse porte et ordonna à l'enfant d'y rentrer au plus vite quand cette personne se rendit compte qu'elle dormait. Elle la réveilla d'un petit coup de pied et profitant de son réveil brutale, l'encouragea à entrer. La personne entra juste après l'enfant, ne voyant rien du poisson toujours dans une flaque qui s'agrandissait. Elle lui demanda ce qu'elle faisait donc assise par terre, assoupie. Ingrid sourit à sa nourrice, ne révélant rien de ce qui était pour elle du passé, et le passé était mort.

Je l'ai vécu, je m'en rappelle malheureusement.. Le passé est mort mais reste les souvenirs. Je déteste la pluie. J'en ai la phobie. J'en fais une maladie. J''en meurs. Je me sens mal. Mon mal augmente. Je ne comprend pas. Comment puis-je faire un malaise à de l'eau tombant du ciel? Pourquoi avoir peur, pourquoi avoir cette satanée impression d'angoisse, que notre poitrine se resserre peu à peu. Je dois rapidement partir d'ici, m'enfuir, oublier. J'étais totalement affolée, je ne savais plus quoi faire, presque ne plus savoir ce que je faisais, presque oublier que j'avais une présence derrière moi.

-Et...tu...vous allez bien...? J'ai aperçue que votre main était éraflée. Excusez-moi de tout cœur.

Un petit rire muet s'échappait de ma gorge. J'avais oublié cela. J'avais oublié ma main blessé par le tronc d'arbre sur lequel je m'étais soutenue avait son écorce qui partait et aussi à récente chute. J'avais aussi oublié qu'il y avait un être humain derrière moi. Cette pensée me réconfortait et je me sentais plus légère. Et ce fut aussi à ce moment que je découvris qu'il n'y avait pas que des gouttes d'eau sur mon visage mais aussi des larmes. J'en avais même qui dégouliné de mon menton. Je ne répondis ni à sa question ni à son excuse, je ne croyais guère avoir la capacités émotionnelle pour répondre pour l'instant. Mais comment moi, personne si enjouée et dynamique pouvait autant souffrir pour un simple temps déplorable. Je savais bien au fond de moi que c'était extrêmement plus compliqué que cela, mais mon être ne voulait pas être justement compliqué. Que se baser sur du simple. Et avoir un traumatise caché, cela complique une situation, je vous le dis. Je voulais le cacher, au plus profond, ne plus ne m'en rappeler. Oublier.. L'enfant derrière moi prononçait avec énergie mon prénom, espérant une parole de ma part. Je me terrais dans le silence, mais marchais plus doucement pour qu'elle arrive à mes côtés. Je voulais avoir une présence auprès de moi, le temps d'arrivé à l'abri. Une nouvelle quinte de toux arriva brusquement dans ma gorge et je dus toussai avec violence. J'avais surement attrapé une maladie d'hiver, avec cette pluie et ce froid. Je voyais lentement se dessiner les contours de l'établissement, sans soulagement pourtant. Car la pluie, je la verrais de tout façon, je l'entendrais. Tant pis, j'irai m'assoir sur les escaliers centraux, sans fenêtre et sans bruit. J'y irai me priver de mes sens et essayai de trouver une solution à cette phobie donc que j'ai.

Je regardai mes pieds avec intensité et jetai aussi quelques regards à l'apparition du bâtiment qui était de plus en plus visible et net. Mes pas se firent maladroits quand nous arrivions à quelques mètres de l'école et c'est aussi à ce moment que la jaune me posait une question :

-Comment est-ce... d'être, à cette place "enviée" qu'est la place de maîtresse?

J'attendais que nous atteignions la cour royale qui était un endroit protégé. Je respirai longuement. Je sentais presque tout mes membres mouillés avec cette sensation de plus être vraiment sur Terre. Malgré ce mauvais sentiment, je répondis avec un semi-sourire à la curieuse.

-Croyez vous qu'être maîtresse soit vraiment enviée comme place? Depuis mes sept ans, je n'ai pas quitté Saint-Louis et je connais presque par cœur mon avenir, je n'aurais pas de surprise.. Cette question, je me le suis aussi posée, des tas de fois, au fond de mon lit avec de m'endormir. Mais j'avais nettement l'impression que mon discours disait que j'étais alors une jeune femme triste de son sort, ce que je corrigeai rapidement. Mais je l'ai accepté, et je l'ai aussi voulu.

La porte du hall d'entrée était encore grande ouverte, montrant ma violence quand je dus chercher la personne ayant fuguer et que je n'avais même pas pensé à fermer. Je lui dis d'entrer pour que je puisse fermer et la prévenue dans la même occasion que je serais certainement à l'infirmerie si elle me cherchait, ne dévoilant pas la cause puisque je supposais bien qu'elle avait suffisamment entendu le jolie son de ma gorge qui tousse.

Avant de fermer, je jetai un regard dehors. La pluie était mélangée avec l'orage dorénavant.

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Mary-Elizabeth

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MessageSujet: Re: On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED]   On est jamais mieux servie que par soi-même...( INGRID!) [FINISHED] EmptyJeu 12 Jan 2012 - 13:36

_Croyez vous qu'être maîtresse soit vraiment enviée comme place? Depuis mes sept ans, je n'ai pas quitté Saint-Louis et je connais presque par cœur mon avenir, je n'aurais pas de surprise...

Mary-Elizabeth, avait toujours été fière de ce talent qu'elle avait pour analyser des vers, des phrases, des chants...ou des mensonges..et cela en quelques secondes...J'aurais fort aimée vous épargner la réflexion qu'elle se fit en quelques secondes, mais hélas, je ne suis pas là pour vous épargner les questions psychologiques que chantent les charlatans avares, quelques friandises dans les dents...Vous subirez donc l'inadvertance, la dureté, et la plasticité et la franchise verbénacée, mais un rien emberlifiquotée des quelques lignes qui suivront...je vous prierais de ne tenter en aucun cas d'y comprendre rien qu'une question, si superflue soit-elle, mais tient juste à vous assurer, que ce à quoi elle pensa, s'avéra exact...
Tout d'abord, elle examina les mots " croyez-vous..." Croyez-vous??....Cela était tout bonnement signe d'une certaine politesse, forcée, qui laissait apparaître, qu'elle aurait fait à sa guise en disant " à votre avis petite joueuse de 10 et demie..." Mais il avait mieux fallu se contenter d'un simple "croyez-vous" pour ne pas blesser la jeune fille de 15 ans...
Ce fut le tour de " qu'être maîtresse..."...hmm...être maîtresse, certes, mais Mary-Elizabeth lut dans ces deux mots qu'il avait une tendance religieuse...Et cela ne prit que loin une fin...Elle vit que le mot " soit " se révélait un passé douloureux ainsi qu'un penchant pour la poésie celtique...allez savoir...Puis, "vraiment enviée" attira son attention, et lui fait comprendre qu'elle pleurait, et il était grand temps, en effet...
Elle laissa, Grand Dieu, le comme de côté, mais n’épargna pas " place"...En effet, cela s'avérait être une marque de respect quand aux jeunes filles dont elle s'occupait, et une fierté que d'être si haut placé, tout en étant la honte surmontée d'un caractère qui lui permettait la découverte incertaine de sa propre conscience sans le moindre manque d'intelligence, qui...pourtant, révélait la face psychologique du problème...Et comme, vous avez bien saisi cette phrase, je serais moins précise pour la suivante..."Depuis mes 7 ans, je n'ai pas quittée Saint-Louis..." Là, ce fut un travail sur elle même que fit Mary-Elizabeth....Jamais...jamais...jamais???...Quelle atrocité...je jamais quitter ces murs, quelle torture...Il lui fallut 4 secondes et 9 dixièmes pour s'en remettre." je connais presque par coeur mon avenir" Ceci croisé avec la phobie flagrante de la pluie, phobie étrange dailleurs, étant donné que dans le coeur de Mary-Elizabeth il n'y arien de plus merveilleux...mais nous n'en parlerons pas, je vous agace déjà assez avec cette phrase simple, mais néanmoins instructive???Que disais-je déjà?? Ah oui...Cette phrase croisée avec cette phobie donnait un déni d'enfantement...- je vous avait prévenu de ne pas chercher plus loin dans ces réflexions, j’ignore également la venue de tout cela-!!...
" je n'aurais pas de surprise"...Non, non, et non, je ne vous dirais pas ce à quoi elle pensa suite à cela, non et non, mes mains si blanches et frêles déjà se couvrent d'encres et souffrant le martyr, et se trouvent ensanglantées du crissement de ma plume sur ce parchemin...


_ Mais je l'ai accepté, et je l'ai aussi voulu.

A cet instant, Mary-Elizabeth, pensa à la chose la plus incompréhensible que jamais vous n'eussiez lu...et le pire fut qu'elle le lui dit...

_Bravo...

Car, j'avais oubliée de vous en informer, Mary-Elizabeth est tout à fait de mon avis concernant la psychologie, ce n'est que fourberie et billevesée...Elle faisait cela, rien que pour le plaisir, et avec dignité...
Sous la chevelure rousse et mouillé d'Ingrid, on distinguait un sourire...
ce qui suivit, vous le savez déjà, fut une montée pour Mary-Elizabeth au dortoir, une insomnie habituelle, et un sourire en s'endormant, en se disant que les belles rencontres se font n' importe où...
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