Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)
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Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)

Forum RPG au temps de Louis XVI, dans la Maison Royale de Saint Cyr à la veille de la Révolution Française.
 
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Scrounch ! "Mangez des taupes !" Souvenirs... <3 (by Hed)

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 Want to Kidnap the light

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Stefan d'Oran

Stefan d'Oran

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MessageSujet: Want to Kidnap the light   Want to Kidnap the light EmptySam 29 Jan 2011 - 16:08

// Premier Post Calypso.


Un rai de lumière filtrait de sous la porte du dortoir. S’avançant discrètement, une ombre écoutait les bavardages insouciants des colombes, bien en sécurité derrière la cloison de bois. Elle cherchait à repérer une voix qu’elle n’avait que peu entendu.
La raison pour laquelle Stefan se trouvait là, derrière la porte du dortoir des vertes, n’était pas très claire. Il cherchait à revoir une personne précise, de cela, il en était sur. Le doute l’assaillit de toutes parts. Et si elle n’était pas là ? Et si les colombes étaient en train de se changer ? Il eut un demi-sourire. Et si… une maîtresse ou pire, la directrice, passait par là ? Il aurait de gros ennuis. De très gros ennuis. Il se ferait virer, bien sur, mais il aurait affaire au Roi, qui sait. Et si… et si une colombe le dénonçait ? Il fit mentalement arrêt à toutes les objections qui se pressaient dans son esprit. La liste des « Et si » était sans fin. Il savait qu’il n’avait absolument rien à faire ici, et c’était d’ailleurs en partie la raison pour laquelle il y était. Il aurait pu tomber sur elle un lendemain, dans le jardin, ou la bibliothèque, mais c’était tellement… classique. Au moins, il était sur que personne n’avait jamais fait ça. Faire irruption dans le dortoir des jeunes filles en pleine soirée, c’était… impressionnant. Et il fallait avouer que c’était uniquement pour cette raison qu’il avait tenu à venir ici. Pour attirer l’attention. Ce que c’était puéril, tout de même ! C’était risqué, et il attendait plus que tout cette montée d’adrénaline qui accompagnait les actions interdites. Oui, Stefan aimait jouer avec le feu.

S’autorisant une légère inspiration, il saisit la poignée. Puis s’arrêtant brusquement, il se remit à douter. Et si… il se sermonna. Rien n’arriverai. Il poussa sans bruit la porte, le niveau sonore des bavardages montant d’un cran, car il était dans la pièce. Il la referma de la même manière, tout doucement, et s’adossa contre le bois. Heureusement, les jeunes filles n’étaient pas en train de se changer. S’aurait été un peu la pagaille, quand même. S’apercevant dans un miroir, il réarrangea d’un geste sa coiffure. Il était parfaitement détendu, à présent. Il s’amusait bien, même, aucune des colombes ne l’ayant remarqué. Mais bon, ce n’était qu’une question de temps. Plaquant un sourire à la fois charmeur et railleur sur son visage, il s’éclaircit bruyamment la gorge.

Tous les regards se tournèrent vers lui. D’un coup. Retenant de justesse un éclat de rire devant leurs expressions ébahies, voir choquées –surement choquées, il se contenta d’augmenter encore la taille de son sourire. Si seulement elles voyaient leurs têtes à ce moment même. C’était tordant. Le jeune homme ne regrettait absolument pas d’être venu, à présent. Il s’amusait franchement, et il classa « irruption dans le dortoir des colombes » comme expérience excellente et à refaire. Question pagaille, ce n’était finalement pas si mal. Il parcourut du regard le dortoir. Les colombes, muettes de stupéfaction, apparemment, ne savaient absolument pas comment réagir. En y réfléchissant, c’était aussi à moitié pour voir ce spectacle qu’il était là. La principale raison était pour voir la colombe, bien sur. Mais il ne savait même pas quoi lui dire. De plus, il fallait qu’il parle, maintenant. Parce que le silence de mort qui s’était abattu sur le dortoir lui déplaisait. Il remballa donc son sourire, prêt à le ressortir à tout moment.

- Je cherche une certaine… Calypso. Elle est ici ?

Il s’était adressé aux colombes sur un ton moqueur. Les railleries –surtout dans des situations pareilles-, c’était toujours excellent. Mais voyant que celles-ci ne répondaient pas, il commença à perdre patience. Oui, bon, d’accord, il y avait un homme dans le dortoir des colombes. Et alors ? Elles n’en avait jamais vu de leur vie ? Ou peut être étaient-t-elles trop choquées pour pouvoir répondre ? Poussant un soupir, il s’adossa contre la porte. Bon… puis se rendant compte du profit qu’il pouvait tirer de la situation, c'est-à-dire de se moquer des colombes, il prit le parti d’en rire. Réaffichant son sourire qui n’attendait que ça, il se lança dans un petit monologue.
- Vous ne l’avez vraiment pas vue ? Bon. J’attendrai le temps qu’il faudra, vous savez. Je peux même apporter mon matelas. Vous imaginez, dormir, avec plein de filles à coté ? Enfin, oui, vous, c’est sur, vous le faites tous les jours. Donc plutôt, vous imaginez dormir avec pleins de garçons à coté ? Mais je m’égare, là. Sinon, vous allez bien ?
Se retenant encore une fois d’éclater de rire, il observa les réactions des colombes. Elles avaient l’air encore plus stupéfaites que par son irruption dans le dortoir. En fait, ce n’était pas ses paroles qui étaient choquantes, mais plutôt le ton de familiarité employé avec elles.

Puis, n’obtenant toujours aucune réponse, il retourna dans le couloir, histoire de voir si une maîtresse n’arrivait pas. Ne voyant personne et n’entendant rien, il en conclut que personne n’arrivait. Ce qui était une grande déduction. Repassant la tête par l’ouverture de la porte, parce qu’il s’amusait vraiment beaucoup (quoi de plus amusant que de braver les interdits ?), il reprit la parole.

- Vous êtes absolument sures qu’elle n’est pas là ?
Il rentra à nouveau en entier dans le dortoir des colombes. Quitte à les déranger, autant le faire jusqu’au bout. Se rendant tout de même compte qu’il se comportait en sale gamin, il se calma un peu. Mais se permettant d’insister encore un peu, il redemanda une nouvelle fois si la colombe n’était pas là. Ne l’apercevant pas, et les colombes n’ayant pas l’air très décidées à l’aider, il laissa son sourire se baisser un peu. Tant pis, il la verrait une autre fois. Il s’était franchement bien amusé, après tout. Mais avant tout, il devait quand même s’excuser du dérangement auprès des colombes. S’inclinant donc dans une parodie de révérence –ce qui n’était pas tout à fait une excuse valable- il leur adressa ses excuses, qui étaient très moqueuses elles aussi.

S’apprêtant à partir pour de bon cette fois ci, il se dirigeait vers la porte, quand il aperçut une jeune fille qui ressemblait à Calypso, tout au fond. Ne la voyant pas très bien, et respectant quand même un minimum les jeunes filles (il n’allait pas visiter leur dortoir de fond en comble, il restait à l’entrée, devant la porte), il ne chercha pas à approfondir. Soit ne n’était pas elle, et dans ce cas tant pis, soit c’était elle, et elle aurait pu répondre, tout de même. Quelle impolitesse (est-il besoin de préciser qu’il ne considérait pas du tout ce qu’il venait de faire comme de l’impolitesse ?). Tentant une dernière fois sa chance, il reprit la parole. On ne sait jamais. Il sentait dans l’attitude des colombes qu’il était tant pour lui de partir.

- Calypso ?appela-t-il doucement.

[Surtout, prévenez si je ne suis pas censée poster ici. Ce n'est pas très orthodoxe xD]
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Calypso

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MessageSujet: Re: Want to Kidnap the light   Want to Kidnap the light EmptySam 29 Jan 2011 - 17:20

    Calypso s'était réveillée tôt ce matin. Toute la nuit elle avait rêvé à ce moment... La bibliothèque était l'endroit parfait pour rencontrer des gens. En rêve elle revoyait le visage de Stefan, elle sentait ses bras qui l'enlaçait, encore, toujours... Elle se revoyait se débattre, murmurer des paroles glaciales, bien que son visage soit rouge de plaisir. Elle repensait encore au moment où ils s'étaient séparés, qu'elle s'était enfuie après lui avoir décroché un baiser. Rien de bien méchant en somme ! Pourtant Calypso savait parfaitement que si quelqu'un était un jour au courant, elle risquait le fouet, voire même le renvoi définitif de Saint Cyr. Incroyable, non ? Ce que les dames devaient subir pour quelques caresses.

    Pourtant la belle ne regrettait rien. Le regard de Stefan l'avait hanté toute la nuit, et elle avait eu un mal fou à s'endormir. Un regard qui la troublait, mais qui lui apportait tant de réconfort...
    Si bien que le réveil fut difficile le lendemain. Une jeune Noire était, comme chaque jour, venu les secouer, elles s'étaient habillées, fardées, dans un joyeux babillage qui semblait insupportable à Calypso. Se tirant du lit, elle aida quelques demoiselles à lacer leur corset, puis était sortie, encore en chemise légère. Où, elle ne savait pas. Elle souhaitait juste retrouver Stefan, savoir s'il était dans le même état qu'elle, prendre de ses nouvelles, ou juste le revoir encore une fois. Sentir à nouveau ce regard sur son visage...

    Elle fureta un peu partout dans Saint Cyr, mais ne fit aucune trace de son ami. Cela peina Calypso, et elle songea qu'il était quand même incroyable de tenir autant à un homme, aperçut à peine quelques heures plus tôt, dans une maison où l'amour était interdit. Pourquoi, d'ailleurs ? Qu'y avait-il de mal à se sentir bien en présence d'un homme ? Est-ce qu'on choisissait d'aimer ou non ? Fredonnant un air de sa connaissance, elle rentra dépitée de son voyage matinal.

    Curieux, songea-t-elle encore en arrivant devant la porte du dortoir, restée entrouverte. D'habitude l'on entendait les demoiselles vertes jacasser jusqu'au fond du couloir. A présent, le silence était pesant dans le dortoir. Pourquoi ?
    Hésitant à rentrer, Calypso tendit l'oreille. voyant que rien ne se passait, elle allait entrer quand soudain une vois masculine demanda :

    - Je cherche une certaine… Calypso. Elle est ici ?

    Retenant son souffle, Calypso se crispa. On la cherchait ? Qu'avait-elle fait de mal ? Quelqu'un était-il au courant de son aventure nocturne ? Elle se voyait déjà renvoyée de Saint Cyr alors qu'elle venait d'y entrer, elle voyait déjà le regard rageur de la directrice... Stefan aussi serait renvoyé. Il n'était pas sensé approcher les demoiselles, et dès la première semaine il en embrassait une. Quelle plaie, pesta-t-elle tout bas, d'avoir un beau secrétaire. Ca n'apportait que des ennuis, c'était bien connu.
    Ou bien, cela pouvait très bien être pour lui annoncer qu'elle devait aller au parloir. Peut-être y reverrait-elle sa famille ? Sa tante peut-être, car ses parents étaient décédés depuis bien longtemps déjà. Sa petite soeur ? Le coeur de Calypso battit plus fort à cette pensée. Peut-être qu'Aïsha était au courant de l'entrée à Saint Cyr de sa grande soeur ? Peut-être venait-elle lui rendre visite, lui annoncer que tout allait bien pour elle ?
    Non, se ravisa Calypso, il y avait peu de chance pour qu'un membre de sa famille soit venu la voir, et encore moins Aïsha, perdue Dieu-savait-où dans le monde. Si elle devait aller au parloir, c'était sûrement pour y rencontrer un vieux noble en quête de chair fraîche. Se marier ? Calypso n'y avait jamais pensé. Cela ne la gênerait pas plus que cela... C'était leur lot, à elles les femmes, que de se marier un jour et élever la descendance d'un homme.
    Du moins, cela ne la gênait pas jusqu'à hier soir... Qu'est-ce que cela ferait si elle se mariait juste après avoir rencontré un homme ? Cela serait sans doute insupportable.

    Elle allait entrer quand la voix reprit :
    - Vous ne l’avez vraiment pas vue ? Bon. J’attendrai le temps qu’il faudra, vous savez. Je peux même apporter mon matelas. Vous imaginez, dormir, avec plein de filles à coté ? Enfin, oui, vous, c’est sur, vous le faites tous les jours. Donc plutôt, vous imaginez dormir avec pleins de garçons à coté ? Mais je m’égare, là. Sinon, vous allez bien ?
    Suivit juste après un rire étouffé et quelques gloussements féminins. Calypso tendit l'oreille, amusée par le discourt de l'homme. Il avait du cran, il risquait de toutes les traumatiser... Seul le silence lui répondit.

    La porte menaça de s'ouvrir, et Calypso eut un instant de frayeur. Etait-il permis d'écouter aux portes dans cette maison ? Sans doute que non. Se glissant rapidement contre le mur, elle laissa la porte s'ouvrir devant elle, la cachant des regards. Puis l'homme rentra à nouveau dans le dortoir, et elle respira à nouveau.
    Reprenant son espionnage, elle s'approcha encore de la porte et tendit à nouveau l'oreille.
    - Vous êtes absolument sures qu’elle n’est pas là ? reprit la voix un brin agacée.
    Le pauvre, songea encore Calypso, personne ne s'intéresse à lui. Bien fait. Cela lui apprendra à s'occuper un peu trop d'elle. Avec un grand sourire elle s'apprêta à rentrer à nouveau, quand la voix murmura, brusquement adoucie :
    - Calypso...?
    Jetant un regard à l'intérieur, la belle s'étonna : l'avait-il vue ? Cela semblait impossible puisqu'il regardait dans la direction opposée. Puis elle détourna son regard et observa l'homme qui baratinait depuis un quart d'heure.

    Son coeur s'emballa... Ah non ! pesta-t-elle. Pas encore lui ! Que fait-il dans MON dortoir ?
    Se reprenant soudain elle songea à tous les efforts qu'elle avait fait le matin même pour le revoir. Décidément elle n'était pas très douée en amour. Quand enfin elle le trouvait après des heures de recherches infructueuses, elle n'était pas heureuse de le trouver là. Se donnant mentalement une gifle, elle décida d'entrer en scène et répondit :

    - Vous me cherchiez ?
    Stefan fit un bond, tant il était surpris de la trouver à l'exact opposé de ce qu'il pensait. Puis il sourit, soulagé de la trouver. Il semblait fatigué, lui aussi. Peut-être avait-il passé une nuit blanche.
    Sans même regarder ses camarades vertes, Calypso secoua la tête et minauda :

    - Vous n'êtes pas très patient. Venir regarder les demoiselles alors qu'elles ne sont même pas encore présentables... Vous êtes décidément un drôle d'homme.
    Se rendant soudain compte qu'elle était en chemise de nuit, Calypso se mordit la lèvre. Ah, c'était bien à elle de dire ça, alors que le matin même elle courrait pour le retrouver. Se refusant à lui montrer son trouble, elle détourna habilement la conversation :
    - Je peux passer...? vous prenez toute la place devant la porte, vous savez.

    *Mon Dieu que je suis malpolie* termina-t-elle en pensée. en même temps c'était toujours amusant de jouer avec le feu.


Dernière édition par Calypso le Sam 2 Avr 2011 - 11:49, édité 2 fois
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Stefan d'Oran

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MessageSujet: Re: Want to Kidnap the light   Want to Kidnap the light EmptySam 12 Mar 2011 - 17:21

La colombe ne répondait toujours pas. Ce n’était surement pas elle, à vrai dire. Effectivement, de loin, elle lui ressemblait, mais il s’apercevait à présent que ce n’était pas elle. Mais alors, ou était-elle ? C’était pourtant bien l’heure ou les colombes retournaient à leur dortoir et se préparaient pour la nuit ? Il allait se retourner et repartir, quand soudain la voix de la verte retentit à l’exact opposé d’où il la cherchait.
- Vous me cherchiez ?
Apparemment, elle avait entendu tout son petit discours. Eh bien au moins, il n’avait pas besoin de lui expliquer ce qu’il faisait à cette heure dans son dortoir.
- Oui, je vous cherchais. Vous ne vous en étiez pas encore aperçue ? Je dois pourtant le répéter depuis un quart d’heure.
Puis, se rendant compte que son ton n’était pas très sympathique, ni ses paroles d’ailleurs, il esquissa un sourire gêné.
- Vous n'êtes pas très patient. Venir regarder les demoiselles alors qu'elles ne sont même pas encore présentables... Vous êtes décidément un drôle d'homme.
Oui effectivement. Mais c’était beaucoup plus amusant. Regardant plus attentivement, la verte, il s’aperçut qu’elle était vêtue d’une unique chemise de nuit. Il haussa un sourcil.
- Oui… mais je trouve que cette tenue vous va très bien.

Calypso refusait apparemment de se laisser déstabiliser. Elle détourna la conversation sur un autre sujet, lui demandant si elle pouvait accéder à son dortoir. Dans lequel se trouvait toutes les colombes. Était-ce une manière polie de le congédier ? Il eut une petite moue. Ils ne pourrait certainement pas parler en toute quiétude au milieu de ces… dindes. Du moins pas sans avoir des ennuis. Il n’était pas dans le genre diplomate, lui. Il allait droit au but, sans prendre tous ces chemins détournés que les femmes affectionnaient à emprunter. Que se passait il en fait véritablement dans la tête des filles ? Il n’en avait aucune idée. Et pourtant, ce serait bien utile. Il n’était pas doué pour déchiffrer les émotions, ou saisir les sens cachés et subtils des mots. Il n’allait pas non plus rester trois heures en face d’elle sans sortir un bout de phrase, juste parce qu’il essayait de saisir des paroles qui voulaient peut-être juste dire ce qu’elles voulaient dire. Il y avait longtemps qu’il avait cessé d’essayer de comprendre tout tout seul. Aussi posa-t-il directement la question à la verte.
- Est ce que cela veut dire que vous ne souhaitez pas me parler mais retourner dans votre dortoir ?

Aussitôt après, il se sentit plutôt stupide. Mais la question était posée, et regretter ne servait à rien. Même si parfois, revenir en arrière pourrait s’avérer bien utile. Il détourna légèrement le regard. Celui de Calypso le dérangeait. Pourquoi n’avait-elle pas des yeux… normaux ? Ils étaient trop verts, trop lumineux, trop limpides… Brefs, ils étaient troublants. Il revint poser ses yeux sur son visage sans rien dire. Restant la. Ils étaient aussi immobiles que deux statues. Cela avait un coté très agréable, et très gênant. Stefan cherchait désespérément quelque chose à dire. Mais le problème était tout simplement qu’il n’y avait rien à dire. Il s’agita, mal à l’aise. Décidément, rien n’était jamais simple avec la colombe. Il fallait absolument qu’il… en rajoute. Il n’était pas naturel. Et ça l’énervait. De plus, la conséquence de ce fait était très visible : ils n’avaient plus rien à se dire.

Tout ce baratin commençait à l’énerver. Et tout ça pour quoi, au final ? Pour rien.
- Bon. Laissez tomber ce que je viens de dire, c’était bête.
Très bête, en fait. Si il commençait à se faire des idées et à imaginer le pire, ils n’allaient pas s’en sortir. Il se força à faire un sourire. Rien que pour détendre l’atmosphère, c’était déjà ça. Il souriait franchement, à présent. Déjà, ça allait mieux. Son pied avait cessé de taper le sol avec impatience et il était beaucoup plus détendu. Il n’avait qu’à faire ça, en fait. Sourire. Il se retourna vers le bout du couloir et fit quelques pas.
- Venez par ici. Je n’aime pas trop ce dortoir.
Se rendant compte que c’était quand même celui de Calypso, il rougit. Mais bon, les colombes n’étaient pas réputées pour adorer St Cyr. Elle devait être du même avis. Se rndant compte que la colombe n’avait pas bougé, il se retourna vers elle. Elle était toujours dans l’encadrement de la porte. Que se passait-il ?
- … Calypso ?
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MessageSujet: Re: Want to Kidnap the light   Want to Kidnap the light EmptySam 12 Mar 2011 - 20:14

    Le cœur battait très fort dans la poitrine de Calypso. Que lui arrivait-il ? Elle qui avait tant d'assurance trente secondes auparavant se sentait fondre devant le regard ardent du jeune homme. Que faisait-il, en fait ? Que pensait-il d'elle, adossée à la porte, attendant impatiemment qu'il se dégage de l'entrée...? Et de son impolitesse ? En fait, elle se rendait compte à ce moment que les pensées de Stefan comptaient beaucoup pour elle. Se refusant à rougir en réalisant cela, elle secoua la tête et décréta en pensée que ce n'était que narcissisme. La voix de Stefan s'inscrivit dans sa mémoire quand il prononça doucement, un brin d'ironie dans le ton :

    - Oui… mais je trouve que cette tenue vous va très bien.

    Tournant brusquement la tête pour cacher la rougeur qui menaçait de pointer sur ses joues, Calypso pesta en pensée. Que lui permettait-il de l'observer comme ça ? Une jeune fille en chemise, comme ça...! Elle croisa les bras contre la poitrine. Ce regard étrange la déstabilisait bien plus qu'elle ne voulait se l'avouer. Oui, c'était ça, c'était le regard qui la gênait, pas son cœur qui battait de plus en plus vite et son souffle qui devenait de plus en plus court.

    - Est ce que cela veut dire que vous ne souhaitez pas me parler mais retourner dans votre dortoir ? continua le jeune homme, sur un ton un peu trop arrogant.

    Non Stefan, songea Calypso, sentant que son cœur allait exploser. Non, je veux que vous restiez près de moi. Je veux juste m'habiller, mais si vous préférez que je reste en chemise, je ferais... Stoppant net ses pensées avant de déraper, la jeune fille plongea son regard dans celui de Stefan. Elle cru un instant le voir hésiter, il poussa même l'indélicatesse jusqu'à se dandiner sur place, accentuant encore la gêne qui régnait dans l'air. Était-il dérangé par le regard des autres Colombes sur lui ? Ce devait être nouveau pour lui, qu'une dizaine de demoiselles s'intéressent à lui. Ou alors, c'était le regard de Calypso qui le gênait. En fait, la jeune fille espérait que non. Ce serait assez difficile de lui parler s'il n'aimait pas ses yeux.

    - Bon. Laissez tomber ce que je viens de dire, c’était bête.


    Oui c'était bête. Bête de sa part de penser que Calypso était antipathique. Ou pas ? Il avait peut-être raison en fin de compte. Elle avait été très antipathique avec lui, à la bibliothèque... Ce n'était pourtant pas prévu de se faire détester par Stefan. Au contraire, elle s'était jurée de rattraper le coup. L'ennui, c'était comment ? Certainement pas en lui disant qu'il lui bloquait le passage à son dortoir. Stefan stoppa net ses pensées en annonçant, un petit sourire au coin des lèvres :

    - Venez par ici. Je n’aime pas trop ce dortoir.

    Se rendait-il compte qu'il parlait du dortoir de Calypso ? Peut-être pas. En tout cas, si Calypso détestait Saint Cyr, elle aimait son dortoir, et les petits bavardages qui fusaient de ci, de là. Elles échangeaient leurs souvenirs, leurs problèmes, leurs rêves de liberté. Même si Saint Cyr n'était pas strict, leur vie d'avant leur manquaient, à toutes... et ce dortoir était le seul endroit où elles pouvaient parler tranquillement.

    - Calypso...? appela doucement Stefan en l'interrompant encore une fois.

    - J'arrive, répondit-elle, reprenant ses esprits.

    Où allait-il l'emmener ? Dans le couloir sans doute, loin des regards indiscrets. Ici, eux deux pourraient parler tranquillement. Pour se dire quoi ? Il n'y avait rien à dire. Ils étaient au beau milieu du couloir, à attendre que l'autre prenne la parole. Calypso se lança finalement :

    - Hum... On ne devrait pas se voir.

    Non, ils ne devraient pas. Pourtant, elle sentait bien qu'elle avait envie de rester avec lui. Un peu. Même si tout les séparaient. Et puis non. Elle voulait le voir, toujours... D'ailleurs, n'était-ce pas elle qui avait cherché dans tout Saint Cyr, le matin même, pour le retrouver ? Elle se mordit la lèvre, et murmura, confuse :

    - Enfin, je veux dire, si on nous voyait là, on pourrait s'imaginer des choses... Je n'aimerais pas que vous soyez renvoyé par ma faute.

    Peut-être qu'ainsi je réussirais à me persuader que je n'ai rien fait de mal... songea Calypso, en examinant encore une fois le visage de Stefan. Qu'est-ce qui la poussait à rester ici ? Elle pourrait faire demi-tour, partir, aller se plaindre à la directrice. Il n'était pas sensé être dans les dortoirs des Vertes. Ni dans les dortoirs tout court. Il risquait gros en venant ici... Pourtant il l'avait fait, pour la voir, elle, petite Verte insignifiante... Pourquoi ?

    La réponse ne saurait tarder.


Dernière édition par Calypso le Sam 2 Avr 2011 - 11:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Want to Kidnap the light   Want to Kidnap the light EmptyVen 1 Avr 2011 - 22:49

    Once upon a time, there was light in my life, but now there is only love in the dark...



    Il y avait eu beaucoup d'autres filles. Il avait oublié le nom de la plupart - pour lui, courtiser n'était qu'un jeu. Mais ici, dans cette maison, ce couloir et surtout avec cette colombe, c'était différent. Si différent qu'il était incapable de mettre un nom sur ce qu'il éprouvait. Ou plutot si. Il le savait parfaitement. Mais il se refusait même à l'admettre. L'interdit ne le dérangeait pas. Il n'avait pas peur des ennuis. Il s'inquiétait pour lui même. De ce qu'elle était capable de lui faire. Il ne pouvait rien sortir de bien de tout cela. Absolument rien. Si... si elle ne voulait pas de lui... il ne savait pas ce qu'il allait faire. Mais peut être, en fait, que c'était mieux. Ou peut être pas. Il était totalement indécis. Voulait-il ? Ne voulait-il pas ?
    -Hum... On ne devrait pas se voir.

    Quoi ? Mais bien sur que si, ils devaient ! Au moin, maintenant, il était sur de ce qu'il voulait. Mais elle, elle ne voulait pas. Il secoua la tête, brusquement. Mais elle venait de dire une chose tout à fait stupide ! Non, elle n'avait quand même pas prononcé ces mots ! C'eétais tout bonnement impossible. Calypso se mordit la lèvre. Son attitude lui criait ce qu'il se refusait à admettre : elle l'avait bien dit. Il ne voulait pas ça... il ne voulait pas qu'elle mette un terme à ce qui n'était même pas commencé. Et comment ferait-il si elle lui déclarait qu'elle ne voulait pas de lui ? Enfin... comment devait-il faire face à ce qu'elle venait de déclarer ? Car c'était bien ça qu'elle venait de faire. Le rejeter.

    - Enfin, je veux dire, si on nous voyait là, on pourrait s'imaginer des choses... Je n'aimerais pas que vous soyez renvoyé par ma faute.
    Un grand sourire illumina son visage. Tout allait bien alors. Si elle ne voulait pas qu'il soit renvoyé, elle tenait à lui. C 'était logique. De toute façon, personne ne passerait à cette heure ci, c'est sur. Et puis... la directrice avait trop besoin de lui pour trier ses papiers. Elle ne pouvait décemment pas se permettre de le renvoyer. ... C'est fou ce qu'on invente pour se convaincre qu'il ne peut rien nous arriver. Mais bon, la n'était pas la question.


    - Ah... heu... tant mieux, j'ai cru que vous ne vouliez pas...une légère rougeur envahit ses joues. Enfin... Non rien.

    Calypso examinait ses traits d'un air songeur. Stefan lui sourit doucement. Calypso. Son nom sonnait comme une pluie d'étoiles dans sa tête. Il s'avança d'un petit pas. Il saisit sa main et traça délicatement de petits cercles sur sa paume du bout de son doigt. Il ne parla pas ; il n'avait, pour une fois, rien à dire. Les gestes suffisaient, dans certains cas. Il fit encore un pas en avant. Il sentait le souffle de la colombe sur son cou. Il la fixa dans les yeux. Ses joues le brulaient, et ce n'était pas de la honte. Il ne détourna pas le regard. Il se laissa au contraire absorber pas ces deux lacs d'émeraude. Submerger par l'eau limpide. Se noyer dans ce regard magnifique. Il avait continué machinalement de tracer des ronds dans la main de la colombe. Il entrelaça ses doigts dans les siens. ll ne pouvait plus avancer à présent. Il resta donc ou il était. Il ne savait pas quoi dire. Pouvait-il se contenter de rester là ? Il était bien. Il sourit encore à la colombe. *Ne bouge plus* Non... reste la... pour toujours... avec moi.

    - S'il te plait.
    Il se rendit compte qu'il avait murmuré ces derniers mots à l'oreille de la colombe, ce qui ne devait avoir aucun sens pour elle. Mais et alors. Tout cela n'avait de toute façon pas de sens. Alors... que devait-il faire à présent ? Rien paraissait un peu trop utilisé. C'était dépassé... ce n'était plus le moment de ne rien faire. Veux tu ? Veux tu, Calypso ? Il n'attendit pas de réponse; il n'avait même pas posé la question. Il n'en avait pas le courage... on pouvait tenir tête à toute une bande de brigands et ne pas oser affronter ses sentiments en face. Il n'était qu'une manière de ne pas avoir à parler -ne pas regarder ses yeux. Quand on perds ses moyens, la parole et la cohérence face à une personne, mieux vaut se taire. Se taire et agir. *Agis, alors, Stefan...*

    Il approcha doucement son visage de celui de la colombe. Ses doigts étaient toujours prisonniers des siens.
    Elle ne bougea pas quand leurs lèvres étaient si près l'une de l'autre qu'elles se touchaient presque.
    Il l'embrassa.

    Ses lèvres pétillèrent au contact de celles, douces, de la jeune fille. Un instant, il fut tout simplement... heureux. Il se recula doucement. Le moment magique, en tout, ne devait pas avoir duré plus d'une ou deux secondes. Son coeur rata un battement. Elle n'avait rien dit. Elle ne l'avait pas repoussé. Mais maintenant qu'il était en face d'elle, il regarda le sol, passablement gêné. Ce n'était surement pas un geste à faire. Il releva les yeux, tel un élève pris en faute. Il devait essayer de ne plus se perdre dans ceux de Calypso. Un jour, il n'en reviendrai pas. Il ne dit rien. Il n'avait pas les mots justes. Alors, il attendit que la verte réagisse.



["Il ne pouvait plus avancer à présent. Il resta donc ou il était." Je me suis retenue de faire une remarque et de me foutre de ma propre gueule, mais ça aurait cassé le truc xD ]
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MessageSujet: Re: Want to Kidnap the light   Want to Kidnap the light EmptySam 2 Avr 2011 - 12:35

[ Rhaa, t'es trop douée pour faire des phrases débiles. ^^ ]


    Il n'avait rien dit. Rien qu'une petite phrase bafouillée que Calypso n'avait pas comprise. Elle ne devait pas avoir de rapport avec le lien qui les unissait. Quel lien ? De l'amour ? Non ! La belle n'osait même pas y penser... Pourtant c'était le lien le plus vraisemblable. Que devait-elle faire ? S'éloigner ? S'approcher ? S'enfuir en courant ? Se laisser faire ? Ou tout simplement avouer ses sentiments, à lui comme à elle-même ? Tant de questions et aucune réponse...

    Il n'avait rien dit mais il s'était avancé. D'un pas. Un minuscule pas qui représentait beaucoup pour Calypso. S'il la rejetait... Que ferait-elle ? Elle mourrait, sans doute. Plongée dans ses pensées, Calypso ne remarqua pas vraiment qu'il prenait sa main. S'en apercevant quelques secondes après, elle retint son souffle. Que lui voulait-il ? Rien. De la douceur. Tracer des ronds dans la paume tournée vers lui. Et s'approcher, encore un peu plus, jusqu'à ne plus pouvoir faire un pas. [ / Ahaha. ]

    - S'il te plait... lui murmura-t-il à l'oreille.

    Le tutoiement la choqua. D'habitude, ils se vouvoyaient, par respect. Mais là, c'était différent... S'il te plait ? S'il te plait quoi ? S'il te plait, laisse-toi faire. S'il te plait, ne me rejette pas. Etait-ce là le sens de ces paroles ? Non. Sûrement pas. Calypso prenait ses rêves pour des réalités... Ouvres les yeux ! se cria-t-elle intérieurement. Ce n'est qu'un rêve... Un beau rêve. Mais il prendra fin dès que le jour se lèvera.

    Les lèvres de Stefan n'étaient plus qu'à quelques millimètres des siennes. Son regard noir semblait se perdre dans les yeux de Calypso. Se perdre dans ses yeux... Voilà ce que voulait la belle. Ou bien, elle voulait plus ? C'était bien le genre de personne à rechercher toujours plus... Plus d'amour. Les doigts de l'homme s'étaient entrelacés dans les siens, et ce geste eut pour effet de faire rosir Calypso. Une drôle de chaleur se répandait dans son coeur. Que m'arrive-t-il ? s'affola-t-elle. Elle avait toujours su contrôler parfaitement ses émotions, mais ce sentiment-là... C'était différent. Le sentiment ou la personne à qui les cacher ? Peut-être les deux.

    Tout était trop différent en trop peu de temps.
    Le coeur de Calypso se mit à battre plus fort. Il était trop près... Elle sentait son souffle sur son visage. Elle voulut baisser la tête, gênée, mais Il ne lui en laissa pas le temps.
    Leurs lèvres se rencontrèrent avant qu'elle n'ai pu ajouter quoi que ce soit. Un baiser... Voilà ce qu'elle attendait depuis si longtemps. Ou pas ? Qu'attendait-elle encore ? Qu'il récidive. Parce qu'il s'était déjà éloigné. Cela n'avait duré que quelques secondes... C'était trop peu. Trop peu et trop en même temps. Ils se connaissaient à peine, ils étaient dans une maison soit-disant irréprochable, et elle allait devenir Maitresse, donc un exemple pour ses élèves... est-ce qu'un exemple devait se laisser aller ainsi ?

    C'est lui qui m'a embrassé, pas l'inverse, songea-t-elle pour calmer son coeur, qui battait un peu trop vite. Aussitôt après elle se reprocha cette pensée, indigne... Elle était aussi en cause que lui.

    Pourtant c'était lui qui baissait la tête. Pas l'inverse. Il releva les yeux, croisant son regard. Il regrettait ? Non... Calypso ne voulait pas cela. Elle le voulait, lui... Stoppant net ses pensées avant de divaguer, elle s'approcha. C'était la première fois, en un sens. Les deux fois où ils avaient débordés, c'était lui qui l'avait enlacé, puis embrassé... Serait-il choqué par cette démarche soudaine ?
    Que devait-elle faire ? Fermer les yeux, et se laisser guider. Il lui sembla qu'une main guidait son visage jusque dans le cou de Stefan. Ou bien, c'était elle qui avait agit seule. Passer un bras dans le dos de Stefan pour qu'il se rapproche encore. Et gouter à ce nouvel instant de plaisir. Elle ne le regardait plus. Son simple souffle dans les cheveux de la belle suffisait amplement.

    Rester ici... Etait-ce une bonne idée ?

    Un petit cri fusa soudain dans l'air. Calypso se redressa, regarda de tout côtés, croisa le regard d'une jeune fille... Que faisait-elle ici ? Avait-elle vu toute la scène ? Affolée, la belle se rendit compte qu'elle était encore trop proche de Stefan. Cela ne faisait aucun doute, il n'était plus vraiment difficile de deviner que qui s'était passé quelques minutes auparavent... Les dénoncer ! Non...! La Verte s'adossa contre le mur, en proie à une terreur soudaine. Elle ne voulait pas être renvoyée. Elle ne voulait pas que Stefan le soit aussi. Qui était la fille qui restait plantée là, à les regarder ? Elle était à contre jour et assez loin.

    - Qui êtes-vous ? cria Calypso, la voix tremblante.







// Prochain Post à Henriette =) Merci à elle.






Dernière édition par Calypso le Dim 18 Mar 2012 - 21:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Want to Kidnap the light   Want to Kidnap the light EmptyDim 3 Avr 2011 - 16:32

Alors que j'étais entrain de parler avec une autre Verte de nos nouvelles perruques, un homme, grand, brun enfin le parfait homme, entra dans la pièce. Je restais bouche bée devant lui et toutes les autres demoiselles aussi. Quand même, j'étais déjà en chemise. D'ailleurs que faisait-il là, le secrétaire, je l'avais reconnu grâce a son costume. Bref je croisais les bras pour cacher ma poitrine. Je n'étais pas pudique ni prude mais un étranger tout de même...
Le jeune homme appela plusieurs notre futur maitresse Calypso. Je fis un léger sourire mais j'étais quasiment sur que personne ne le vis vu que toutes étaient absorbées par le secrétaire. Il me rappelait un peu Louis, mon fiancé. Sur ce doux nom, je pris un air nostalgique. Ah... Oups, un léger soupir s'était échappé de ma bouche. Mais encore une fois personne ne m'entendis.

Au bout de quelques minutes Calypso répondit enfin aux appels du secrétaire. Elle lui répondit par une phrase piquante et mon sourire s'agrandit un peu plus. Je disais alors une chose a voie basse a la Verte qui se trouvait a coté de moi. Elle hocha la tête, bien d'accord avec moi sur ceci. Calypso n'allait pas tarder a avoir de gros ennuis si elle continuait d'avancer vers le couloir.

Le jeune homme la mandais dans le grand couloir. Et elle était en chemise ! Mais non elle avançait, l'amour pousse a bien des choses parfois! Et j'en sais quelques chose. Puis comme ça, le jeune homme affirma qu'il n'aimait pas ce dortoir. J'avais failli lui répondre qu'il n'avait qu'a nous laisser tranquille et repartir a ses papiers. Mais bien sur il m'aurais envoyé une réplique qui m'aurait fait rougir ou me mettre en colère. Puis comme je commençais a en avoir marre de ne pas connaitre son nom je redemandais a la Verte comment il se nommait.
Elle me répondit avec désinvolture en me regardant comme une ignorante avec ses grand yeux. Je lui renvoyer le même regard et elle me dit que le secrétaire s'appeler Stefan. Stefan, mmff quel nom original. Personne ne s'appeler Stefan a la cour, il devait être anglais...comme moi.

Calypso avait complètement disparut et moi très curieuse je me mis en tête de l'espionner. Oui, je sais je suis méchante mais après tout je suis une souche quand il s'agit de secret. Alors que je marchais le long du couloir a pas de loup, je les vis, les deux tourtereaux. Stefan était entrain d'embrasser notre maitresse. Ah, elle avait l'air d’apprécier. J'eus un petit gloussement et les deux amoureux m'entendirent. J'avais de la chance d'être en contre jour car ils ne me voyaient pas. Calypso se retourna brusquement et demanda d'une voie inquiète et tremblante.

- Qui êtes-vous ?

Pfff, comme si j'allais lui répondre. Je pris la décision d'avancer et de prendre mon air le plus royal. Il me regardèrent tout deux avec étonnement. je fis un petit sourire. Ils me rappelaient tellement Louis et moi avant ce fameux accident.

-Heu...Et bien me voilà.

Mes bras se balançaient autour de moi, ballant. Je ne savais quoi dire. Et puis le regard de Calypso plein d'innocence et de peur m'avait fait de la peine.

-Je ne dirais rien promis ...
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MessageSujet: Re: Want to Kidnap the light   Want to Kidnap the light EmptyJeu 21 Juil 2011 - 17:00

    [ A la base c'était à Stefan de répondre, mais bon tant pis, j'avais un peu peur que le RP se perde. Ce serait dommage =)
    Sinon désolée pour le RP tout pourri que je m'apprête à poster. J'avais pas du tout d'inspi u_u']


Want to kidnap the Light...
Partie.3 - 1000 mots.


    Le coeur de Calypso battait à tout rompre tandis que la peur s'infiltrait dans tous ses membres. Un frisson lui parcourut le dos. Il faisait froid d'un seul coup. La menace du renvoi. Elle pouvait la voir planer au dessus de sa tête. De leurs têtes. Stefan aussi risquait gros. La peur nouait le ventre de Calypso. Et qu'en était-il de leur réputation ? Il suffisait que la demoiselle les dénonce et c'en était fini de la belle image de la petite Colombe respectueuse, vertueuse, et prête à devenir Maîtresse. Elle qui avait tant travaillé pour pouvoir atteindre ce but... Tenir une classe ! Comment les élèves la regarderaient-elle si la nouvelle s'ébruitait ? Une Maîtresse qui leur apprenait les bases des bonnes manières et qui, tard le soir, se laissait enlacer et embrasser par un homme ?
    Encore fallait-il qu'elle reste à Saint Cyr ! Quel affront pour le nom de la maison, si l'on apprenait qu'il se passe des choses étranges dans les dortoirs.

    Le regard paniqué de Calypso croisa celui de Stefan. Il était figé, comme elle. Que pensait-il à ce moment précis ? Regrettait-il ses actes ? Pensait-il comme elle au renvoi qui les attendait ? Cela ne faisait plus aucun doute dans l'esprit de la Colombe. La femme devant eux allait voir la directrice, lui apprendre les évènements, et puis tout serait terminé. Du moins, c'est ce que pensait Calypso jusqu'à ce qu'une voix féminine retentisse :

    - Heu... Et bien me voilà...

    Calypso dût utiliser toutes ses forces pour calmer sa respiration, et rechercher dans sa mémoire. Cette voix, elle la connaissait. Mais à qui appartenait-elle donc ? Le timbre, elle le reconnaissait parfaitement, mais elle était tant paniquée qu'elle n'arrivait pas à mettre un nom sur cette voix.
    Il fallut à Calypso une deuxième réplique pour qu'elle réussisse ce petit projet :

    - Je ne dirais rien, promis...

    Le coeur de la Verte ralentit son allure pendant qu'une vague de soulagement la fit soupirer. Elle ne dirait rien. C'était tout ce qui importait. Sauvés ! Face à la bonne nouvelle, Calypso aurait voulut prendre la main de Stefan, la serrer fort, le prendre dans ses bras, enfin, de belles choses pour fêter cela. Elle n'osa pas. Pouvait-on vraiment faire confiance à la Colombe face à eux ? Un nom s'imposa alors -enfin !- dans l'esprit de la Verte qui demanda, un immense soulagement dans la voix :

    - Henriette ?

    A son arrivée à Saint Cyr, Calypso avait rencontré Henriette. Ce fut l'une de ses premières connaissances dans la maison. Même si cette arrivée ne remontait pas à si longtemps, et qu'elle évitait de s'attacher à n'importe qui, Calypso avait vite comprit qu'Henriette était une souche quand on parlait de secret. Se tournant vers Stefan, qui n'avait toujours pas pipé mot, elle murmura :

    - Nous avons eu de la chance... cette fois.

    Parler et réfléchir après était la spécialité de Calypso, par moments. Bien sûr le sens de cette phrase était une mise en garde, ils auraient pu tomber sur quelqu'un d'autre et cette fois, c'était la fin... Elle rougit en réalisant que Stefan pouvait très bien le prendre comme une invitation. A quand la prochaine fois ? Secouant la tête, elle soupira. Il fallait toujours qu'elle complique tout. Il n'y aurait plus de prochaine fois. Trop risqué.

    En même temps, ce serait trop bête... Sa raison était satisfaite de ce jugement, mais son coeur battait fort à l'idée qu'une relation avec un homme se présentait à elle. Surtout une relation avec Stefan. Il était drôle, il était gentil avec elle, il était beau, et même si par moment il se montrait borné, têtu, imbécile, moqueur... -la liste était longue- c'était malgré tout quelqu'un de très bien... Et puis jouer avec le feu, c'est tellement amusant ! Si Henriette n'avait pas été là...
    Si elle n'avait pas été là... que se serait-il passé ? Un rouge écarlate se peignit sur les joues de Calypso. Que fallait-il faire ? Arrêter tout avant que ça n'aille trop loin ou au contraire, continuer ce qui était à peine commencé ? Si tout n'était pas aussi compliqué...

    Se rendant soudain compte du silence qui pesait dans le couloir, Calypso décida de le briser. Henriette se demandait certainement ce qui se passait, ou ce qui s'était passé, ou ce qui allait se passer ? Et Stefan... Même chose. Elle ressentait le besoin de parler. Il fallait que tous les deux, ils mettent les choses au clair, avant de faire quoi que ce soit d'inconsidéré. Ils étaient passé à deux doigts du renvoi, ce n'était pas rien ! Personnellement, Calypso n'avait aucun avenir face à ce renvoi. Plus de famille vers qui se tourner, quelques amis à la cour mais personne n'oserait accueillir une renvoyée. En bref, si leur relation se faisait trop remarquer, c'était la fin des haricots.

    - Henriette, j'aimerais parler avec Stefan...

    Devant le regard interloqué des deux personnes présentes dans le couloir, Calypso se sentit obligée d'ajouter :

    - Je vous expliquerais tout après.

    Obéissante, Henriette se retourna, franchit le seuil et ferma doucement la porte. Quelle heure était-il ? Sûrement très très tard. Les paupières de la Verte semblaient lourdes soudain. Et ses jambes trop frêles ne pouvaient plus la porter. S'asseyant à mène le sol, elle plongea son regard dans celui de Stefan. Pourquoi ne disait-il rien ? Ce silence commençait déjà à taper sur les nerfs de Calypso. Pour se donner une convenance, elle arrangea nerveusement sa coiffure, tritura le bas de sa chemise -il fallait absolument qu'elle pense à rester en robe en toute situation- et attendit plus ou moins patiemment une parole de Stefan.

    Parole qui n'arrivait pas. Elle pourrait toujours attendre, cela ne servirait à rien. Et puis il était inutile de chercher à engager une conversation. Que faire ? S'en aller. Il était amplement temps -pour tout dire, il était même trop tard. Reprenant ses esprits et son courage, Calypso se força à dire, les lèvres tordues en un semblant de sourire forcé :

    - Il est tard. Vous feriez mieux d'aller vous coucher... et moi aussi. On se reverra vite, je pense.

    Elle fronça les sourcils en constatant la pointe de regret qui demeurait dans sa voix, puis elle détourna le regard et sourit doucement. Ca y est. Il était l'heure de partir. Elle ne savait pas quand elle reverrait Stefan. Peut-être demain. Ou dans une semaine. Un mois. Jamais. Tout dépendrait de leurs réactions à tous les deux. Calypso avait peur d'elle-même. Réussirait-elle à ne pas prendre les jambes à son cou quand elle croiserait le secrétaire dans les couloirs ? Il lui suffirait peut-être de penser à ce sentiment de regret et de tristesse quelle ressentait en ce moment-même, au moment de quitter Stefan pour une durée indéterminée. Après un dernier regard dans lequel, en se concentrant bien, on pourrait lire "Ne m'oubliez pas", Calypso tourna les talons et entra dans le dortoir pour une nuit qui s'annonçait longue. Sans se retourner.



FIN DU RP.
Suite plus tard. Et ailleurs. ^.-
Amen. †
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