Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)
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Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)

Forum RPG au temps de Louis XVI, dans la Maison Royale de Saint Cyr à la veille de la Révolution Française.
 
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 » Do not disturb « {PV Henriette}

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» Do not disturb « {PV Henriette} Vide
MessageSujet: » Do not disturb « {PV Henriette}   » Do not disturb « {PV Henriette} EmptyMar 25 Oct 2011 - 1:16

» Do not disturb « {PV Henriette} 831769152
« Je n’aime pas être dérangée »

> Séphora | de | Selve <

✎ 1827 mots
✎ Séphora arrive dans la maison royale d'éducation de St cyr, rencontre toutes les élèves de la maison, la directrice et enfin sa maîtresse qui lui explique les règles et le fonctionnement de St Cyr. Séphora a le regard dur et promet de respecter toutes les règles. Elle part prendre sa toilette et s’installer sur son lit, assise. Elle pense à ses parents...



    . ARRIVÉE (facultatif mais conseillé)


Enfin arrivée ! Le trajet était long, elle avait mal aux fesses. Le « carrosse » n’était pas vraiment confortable. Lorsqu’il traversait les pavés, ça secouait franchement. Elle serait prête à vomir sur son accompagnateur ! Mais elle ne l’aurait pas fait, c’était son professeur de piano, chant et solfège. Les liens qu’il avait avec la petite étaient assez liés avant ce jour. Mais depuis que celui-ci avait su la nouvelle, il paraissait distant, moins attaché à elle. Il faisait tout pour l’éviter… il la craignait. Il faut dire qu’il y avait de quoi la craindre !

Elle était triste de cette situation. Elle savait bien pourquoi il l’évitait, mais elle hésitait à en parler, elle aimait l’image qu’elle se faisait d’elle, celle qu’elle se fait avec toute personnes sauf ses parents… En fait, elle l’aimait bien, il était la personne qui complétait sa famille. Donc elle lui en aurait parlé. Malheureusement, cette personne était de « camp ennemi ». Elle n’appréciait point les nobles, ils allaient au diable ! Il en était un, certes, c’était pour cette raison qu’elle préféra s’abstenir. Qui sait, elle ne le connaissait pas entièrement, il pourrait faire n’importe quoi ! Sa vie dépendait de lui.

En effet, totalement. C’était grâce à lui (ou plutôt à cause) qu’elle était dans ce carrosse. Autrement, elle serait restée auprès de ses parents dans de mauvaises conditions. Ses parents étaient, aux yeux de tous, les Selve. Les nobles, un couple très amical, très serviable… Et quand ils eurent leur enfant, leur unique enfant, les gens se seraient bousculés à sa rencontre. Mais elle était hors d’accès jusqu’à ses 2 ans où elle fut très connue. Ayant découvert les talents musicaux de la famille, le roi en personne proposa au couple d’engager un professeur de musique. Ils acceptèrent. Les talents de la jeune fille se dévoilaient alors. Elle était très douée, et fut reconnue. Elle-même appréciait la musique, et son professeur.

Celui qui l’accompagnait en direction de la maison royale de St Cyr. Elle était de très mauvaise humeur. Qu’est-ce que c’était que ce truc, la maison d’éducation royale de St Sir ? St le sir ? Il allait l’éduquer ? Non elle n’avait pas besoin de lui elle était très bien avec ses parents. Mais pourquoi partait-elle ? Où étaient ses parents ? Ah oui, ils étaient partis et ils avaient dit qu’ils reviendraient. Or ils n’étaient pas revenus. C'est-à-dire que… Et c’est à ce moment là qu’elle devint plus blanche que blanche, et qu’elle se retint de toutes ses forces de ne point vomir. Ils étaient en prison !

La coupant dans ses réflexions, son professeur s’inquiéta pour elle.

« Mademoiselle, vous sentez-vous bien, demanda-t-il.
- Je… Je vais très bien merci monsieur. »

En effet, elle ne tenait pas à ce que son professeur sache qu’elle n’allait pas au point de vomir et de s’évanouir. Elle décida de changer de sujet en s’intéressant à la maison royale d’éducation de St Sir…

« Qu’est-ce que la maison royale d’éducation du Sir, demanda-t-elle.
- Ce n’est point la maison royale d’éducation du Sir. De St Cyr, oui. C-Y-R, mademoiselle. Cependant, c’est le roi qui l’a fondée pour raisons politiques, expliqua-t-il sèchement. Cela signifie que…
- Que cela ne me regarde guerre, répondit-elle sèchement à son tour au point que le professeur en eut presque peur. »

Et le dialogue prit fin. Ils arrivèrent à destination. Là, put-elle apercevoir à travers la vitre, la grande maison royale d’éducation de St le Sir… Heu non, St Cyr. La maison avait l’air triste, mais elle vit des personnes, des femmes, ou plutôt des filles, jouant à certains jeux, se baladant dans des jardins. Quelques visages avaient l’air, toujours de loin, tristes. D’autres riaient. Elle en déduit qu’à St… Cyr, c’était une vie assez heureuse. De toute façon, elle verrait bien. Elle ne parlera à personne, observera chaque… élève ? (Encore une fois, elle saura plus tard) Quelque chose lui dit qu’elle ne s’ennuierait point. Ces personnes s’amusant dehors devaient être naïves, peut-être n’auraient-elles pas le point de vue assez observateur pour se rendre compte qu’une gamine de onze ans peut faire quelque chose de très dangereux…

« C'est très prometteur... murmura-t-elle.
- De… ?
- De rien monsieur, répondit-elle avec un sourire malicieux. »

L’autre ne préféra rien dire, même s’il savait qu’elle avait une idée derrière la tête. Il préviendrait la directrice…
    . RENCONTRES & DÉCOUVERTES


« Attendez, je vais vous aider à descendre… »

D’une main tremblante, le professeur aida la petite fille à descendre. Sa main était gelée. En effet, il faisait assez froid dehors, et le carrosse était glacé. La petite fille le remercia d’un petit sourire. Pas la peine de l’apeurer ! Il serait probablement mort avant qu’elle ne fasse quelque chose (mais elle n’en avait pas l’intention)… Les deux personnes se trouvèrent alors en face du portail et le professeur faillit laisser la petite en plan. Il voulait absolument fuir, ne plus jamais revenir ici… Ce serait trop horrible ! Mais il se devait, au moins, de l’accompagner vers l’entrée, ordre du roi.

« Je me dois de vous accompagner jusqu’au bureau de la directrice. Si elle n’est point là, c’est qu’elle ne nous a pas vus ou entendus arriver. »

Elle ne répliqua pas et suivi son professeur. Plus elle approchait du seuil, plus elle avait l’impression qu’elle allait s’amuser… et finalement, s’ennuyer. En un an, elle aurait déjà connu toutes les personnes de cette maison. Elle s’ennuiera probablement. Elle avait entendu dire qu’elle allait y rester jusqu’à ses vingt ans. Mais elle n’avait pas peur de ceci car elle savait que cela n’arrivera pas. Elle rigola. Quelle idée ! Les filles de cette maison n’auraient pas survécu ! enfin elle… non.

« Pourquoi ce petit rire enfantin, demanda alors son professeur, toujours aussi craintif.
- Les filles qui vivent ici vivent bien jusqu’à leur vingt ans, n’est-ce pas, demanda-t-elle sans répondre à la question.
- Effectivement. Et ce ne sont pas des « filles » comme vous dites, mais des colombes, c’est ainsi que le roi les nomme. »

Cela n’allait plus, il fallait vraiment avertir la directrice, et cette fois, d’une éventuelle fugue de la petite fille. Il fallait l’avoir à l’œil ! En attendant, la fille allait se nommer « la colombe ». Ah ce roi alors. Il en a des idées, se disait-elle.

Enfin elle arriva dans le hall. Il faisait froid à l’intérieur ! Elle vit alors des filles, euh pardon des colombes, qui arrivaient, en rang par deux. Elles se tenaient parfaitement droite, elle en fit de même. Les visages paraissaient très sérieux par rapport à tout à l’heure. Les élè… colombes avaient les mêmes robes. Puis un autre rang de colombes plus âgées portaient des robes vertes. Le rang qui suivit, des robes jaunes, et l’autre rang encore, des robes bleues. C’étaient sûrement des classes. Chaque classes, donc, étaient accompagnées par une personne adulte. Elles étaient toutes les quatre différentes et portaient une robe plus foncée par rapport à celle des colombes. Elles devaient, encore, être les maîtresses des classes.

La jeune fille les regardait avancer. Ce n’était pas de la rigolade. Tant pis. Elle s’efforcera de se retenir d’un probable commentaire. Les colombes tournaient leur regard vers elle, mais celle-ci les ignorait d’un regard assez dur. La petite essayait d’imaginer comment devaient être les colombes en classe : elles devaient avoir peur de leur professeur, elles devaient être tristes de ne plus voir leurs parents, leur famille… Mais n’avait pas de pitié pour elles. Ses parents lui manqueraient sûrement mais pas ce qu’elle aime le plus faire. Elle ferait honneur à ses parents !

Maintenant que toutes les é… colombes (!) étaient passées, elle pouvait enfin monter d’un étage. Ce qu’elle fit. Les marches étaient faites en marbre blanc. Il y avait beaucoup de marches et elle se fatigua. Enfin arriva-t-elle en haut. Il y avait de nombreux couloirs. Elle allait vraiment s’y perdre ici ! Elle aurait besoin d’une personne pour l’aider à s’y retrouver… Elle manipulera, pas de soucis. En attendant, c’était son professeur qui la guidait, lui devait avoir donné des cours de musique ici. Il l’amena au bureau de la directrice. […]

La rencontre se passa plutôt bien. Mise à part le fait que l’accompagnateur demanda à la directrice, à l’écart, de bien avoir l’œil sur la petite. Elle s’avérait vraiment dangereuse.

« Il faut vraiment faire attention, bien avoir l’œil, la surveiller à chaque moment, ne laissez aucun moment… Enfin rappelez-vous, c’est une Selve !
- Une Selve, dites-vous ?
- Oui, répondit l’homme
, tout tremblant.
- Elle ne doit pas être admise ici, rétorqua sèchement la directrice.
- Pourtant le roi l’a demandé…

La directrice fut à court d’argument et la petite sourit. Allons bon ! Elle ne devait point être admise ! Elle faisait aussi peur ? Soudain, elle se rappela de ses parents qui leur avaient expliqué leur couverture des Selves. Ils ne devaient pas s’appeler du Jay, par leur propre nom de famille, sinon tout serait fichu… Et les Selves étaient une grande lignée. Ils avaient éliminé les Selves pour prendre leur place, mais la petite constata que le déshonneur régnait pour les Selves : ses parents étaient en prison après avoir éliminé une autre personne qu’elle ignorait.

Son accompagnateur lui expliqua qu’il viendrait chaque jour lui enseigner le solfège, le chant et le piano pendant deux heures. Comme à son habitude. Puis il partit, bien soulagé de ne plus se trouver en présence d’une Selve, laissant la directrice seule avec elle. Elle risquait gros !

« Alors mademoiselle, vous êtes Séphora de Selve, Séphora Lina de Selve n’est-ce pas, commença la directrice.
- Oui madame.
- Vous êtes donc en Verte, puisque vous avec onze anc. Je vais vous amener à votre dortoir sans tarder.


La directrice l’accompagna donc au dortoir. Elle la laissa à l’entrée de celui-ci avec sa maîtresse qui aidait d’autres colombes à se préparer à dormir. Elle demanda à ce qu’elle la voie plus tard et partit sur ces mots.

« Ah bienvenue Séphora… C’est bien ça ?
- Oui mademoiselle,
répondit calmement Séphora, la nouvelle Verte.
- Bienvenue bienvenue. Je vais rapidement vous expliquer les règles […]
- J’ai bien compris merci. Je respecterais ces règles à la lettre mademoiselle.
»

La conversation se continuait : la maîtresse lui expliquait comment fonctionnait la maison royale et Séphora comprit tout. Elle n’avait pas beaucoup de plus d’explications. Elle se dirigea vers le lit qu’elle lui avait indiqué, y déposa ses affaires dans le coffre à côté et s’installa. Elle retira petit à petit ses rubans qui retenaient ses cheveux. Elle alla ensuite prendre sa toilette et revint en chemise sur son lit. Elle s’assit et regarda l’activité autour d’elle : quelques personnes s’intéressaient à elle d’autres non et tant mieux. Séphora trouvait les élèves très bavardes, bien que la maîtresse leur demande toujours le silence.


Dernière édition par Séphora L. du Jay le Mer 26 Oct 2011 - 15:31, édité 2 fois
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» Do not disturb « {PV Henriette} Vide
MessageSujet: Re: » Do not disturb « {PV Henriette}   » Do not disturb « {PV Henriette} EmptyMer 26 Oct 2011 - 13:57

Séphora & Henriette ♣



La classe des Vertes avait été en effervescence toute la journée. Bien du monde savait qu'une nouvelle colombe allait arriver et qu'elle ferait partie de leur classe. Bien sûr elles ne la verraient que le soir dans les dortoirs. Henriette était aussi impatiente que les autres. A quoi allait ressembler la nouvelle ? Était-elle sympathique ? Ou au contraire antipathique ? Tout cela trottinait dans la tête de la jeune fille et c'est avec dissipation qu'elle écouta les cours de sa maitresse.

Arrivé dix-huit heures les demoiselles allèrent manger dans la grande salle. Elles ne cessaient pas de piailler et contrairement à son habitude, Henriette resta calme. En passant dans le hall d'entrée, elle aperçut la jeune demoiselle qui serai bientôt dans sa classe. Elle était bien jeune et avec des cheveux noirs de jais ainsi qu'un regard des plus dur. Les colombes continuèrent leur route, mais Henriette garda son regard fixait sur la future colombe. Pendant le souper, elle mangea sa soupe et son morceau de pain en silence, bien que ses amies n'arrêtèrent pas de lui poser maintes questions. Les yeux perdu dans le fond de son assiette, Henriette mangeait avec une lenteur exaspérante. La jeune verte lâchait des « hum » et « des tout à fait » pour ne vexer personne.

Bien après la cloche raisonna. Toutes se levèrent et se remirent en rang d'oignon. Henriette vint se mettre aux côtés d'une de ses camarades. Elle avait choisi la moins bavarde. La jeune fille avança, la tête baissée, regardant le bas de ses jupes et le bout de ses soulier qui dépassait. Aurait-elle en la future verte une amie ? Elle avait l'air si dur à l'extérieur ! Mais cela fascinait la jeune Henriette. Bien sûr il y avait des rebelles à St Cyr, c'était évident. Mais comme ça .. Jamais !

En entrant dans les dortoirs, les demoiselles filèrent se changer. L'entraide était primordiale a St-Cyr ainsi que la simplicité, c'est pour cela que les colombes s'aidaient du mieux qu'elles pouvaient. Henriette aida une camarade à enlever son corset et vice versa. Elle défit son chignon et relâcha quelques minutes ses boucles brunes. Que cela faisait du bien de ne plus avoir d'épingle qui vous arrachaient la tête ! Mais ce petit plaisir fut de courte durée, vu qu'Henriette était obligée de porter un bonnet de nuit. Elle passa ensuite sa chemise, se rinça la bouche et alla s'asseoir à côté d'une autre verte.


« Henriette, savez-vous comment s'appelle la jeune fille que nous avons tantôt ? »
« Non point. »

Charlotte, une autre colombe vint se mettre à leur côté, tout sourire. Cette demoiselle était au courant de tout ce qui se passait a St-Cyr. Une vraie commère en sommes. Jamais Henriette n'avait vu un pareil spécimen. Toujours a gesticuler et à parler .. Etonnant. Elle et Charlotte étaient de bonnes amies, ayant à peu près le même caractère enjoué et vif.

« Eh bien moi je le sais ! Je le tiens d'une rouge qui a une soeur en classe bleue qui était elle-même chef de son ... »
« Voyons Charlotte allez au fait ! »
« Oui oui Henriette pardonnez-moi. Notre nouvelle camarade se nomme Séphora De Selve. Il parait qu'elle n'aurait jamais dû se retrouver là, mais c'est le roi qu'il l'a voulu ... N'est-ce pas étrange ? »

Pile à ce moment, la porte s'ouvrit sur Séphora et sur la jeune maitresse des Verte. Seulement quelques têtes se tournèrent vers elles. Henriette en fit partie, intriguée par la petite de Selve. Elle paraissait plus jeune qu'elle, de combien d'années elle ne savait ... la jeune fille devait surement avoir une année de plus que les plus grandes rouges. Séphora alla enfiler sa chemise et se mit au lit. Les bavardages reprirent bon train et malgré les remarques de Charlotte, Henriette resta le regard fixe sur la Verte.

« Je reviens ... »

Henriette se leva et alla se mettre debout aux côtés de la jeune demoiselle.

« Bienvenue à St Cyr ! Vous êtes Séphora de Selve, n'est-ce pas ? »
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» Do not disturb « {PV Henriette} Vide
MessageSujet: Re: » Do not disturb « {PV Henriette}   » Do not disturb « {PV Henriette} EmptyMer 26 Oct 2011 - 20:12

✎ 736 mots
✎ Séphora pense à ses parents. Elle les croit morts ou en prison, elle croit également qu'ils auraient-pu l'abandonner. Elle verse une larme mais l'efface. Puis elle se mit à observer l'activité autour d'elle et voit une jeune fille apparemment nommée Henriette s'approcher d'elle.



Quand on pense à quelque chose, on ne peut pas, dans tous les cas, penser à une autre chose en même temps. C’était le cas pour Séphora. Elle ne pouvait pas penser à sa famille et à l’activité d’autour d’elle en même temps. Quand elle pense, elle se concentre intensément, examine chaque point. Elle eut donc le choix. Ses pensées se portèrent plus vers sa famille car plusieurs questions lui trottaient dans la tête. Elle fronça les sourcils. Ses parents étaient-ils condamnés à mort ? Elle aurait tout fait pour l’arrêter. Etaient-ils déjà morts ? Déjà tués par la garde royale ? Ce serait horrible, c’était impensable. Bien sûr, pour ne pas la blesser, personne ne lui aurait dit. Et la question qu’elle se posait vraiment était qu’est-ce qu’elle faisait là ? Elle pensait que, justement, ses parents étaient en prison pour un nouveau crime « raté » disait sa famille (oui sa famille employait des mots vulgaires sauf lorsqu’ils étaient les Selves, bien sûr). C’était une solution. La deuxième fut encore plus impensable, ses parents l’avaient abandonnés ayant adopté une autre fille pour la remplacer.

Une larme monta dans ses yeux mais elle l’effaça espérant qu’aucune personne ne la verrait. Elle n’allait pas, sans cesse, penser à ces questions sans trouver une seule justification. Elle se battra pour retrouver sa famille, elle réalisera les plus grands crimes jamais commis pour venger sa propre famille. Ce plan l’excita mais elle n’allait pas l’exploiter tout de suite, il fallait que les gens aient confiance en elle. Pour ceci, elle devait manipuler, se faire passer pour une petite fille bien mignonne, très sage, très gentille, inoffensive, pieuse. Cela allait être compliqué, probablement invivable, et prendrait beaucoup de temps, mais ce passage était obligatoire. Les gens devaient avoir confiance en elle. Dans le cas contraire, tout serait fichu, plus aucun espoir pour s’enfuir et répondre à toutes ces questions. Elle s’ennuierait certainement, mais elle trouvera sûrement une occupation. Il y avait peut-être bien des gens au courent de la vie à Versailles ici.

Enfin bon. Maintenant la construction du plan terminé, il ne manquait plus qu’à le réaliser. Elle ne put, par conséquent, contenir son air dure et sombre. Cela lui plaisait et elle ne renoncerait pas à celui-ci. Donc son regard resta le plus dur. Elle se contenta maintenant d’observer les vertes. Un groupe les regarda mais elle ne put qu’entendre quelques mots de ce groupe, qui justement, s’intéressait à elle. Elle entendait des « moi je le sais ! » des prénoms comme « Charlotte », « Henriette ». Le premier avait probablement été prononcé par Henriette, l’autre par Charlotte. Séphora entendit son prénom et le mot « étrange ». Ca alors ! Elle affichait un regard aussi « étrange » ? Elle fronça alors une nouvelle fois ses sourcils et se dit tant pis. Elle aimait cela finalement, quand les gens s’intéressaient à ce point à sa personnalité. Cela dit, elle n’avait pas entendu la totalité de la phrase, elle se trompait peut-être.

Elle vit alors la fille qu’elle croyait nommée Henriette se lever. Elle l’avait vue se diriger prendre sa toilette de dos. Ses cheveux longs, bruns et bouclés descendaient sur son dos. Elle était mince, pas énorme ni trop maigre au point de ne pas manger, mais juste ce qu’il fallait. Ses bras étaient fins et ses mains, longues. La verte était également grande. Elle devait sûrement être la plus âgées d’entre toutes, c'est-à-dire comme lui avait expliqué sa nouvelle maîtresse, qu’elle avait quatorze ans. Qu’est-ce qu’une fille plus âgée que Séphora allait s’intéresser à celle-ci ? Ce devait être une fille très gentille qui ne savait pas se défendre, une bonne victime. Non non, ce n’était pas le moment de se faire des illusions. Les gens devaient avoir confiance en elle. Bref Henriette, si c’était bien comme ceci qu’on l’appelait, vint s’asseoir à ses côtés.

« Bienvenue à St Cyr ! Vous êtes Séphora de Selve, n'est-ce pas, me demanda alors la verte.

Séphora se fit alors toute petite (en faisant exprès bien sûr mais son jeu était tellement parfait qu’on ne le voyait pas) et prononça ces mots d’une voix de petit ange venant du Ciel :

- Oui je me nomme effectivement Séphora, et vous ? Vous devez être Henriette n’est-ce pas ? »

Séphora détestait avoir cette voix, mais il le fallait bien, les gens devaient avoir confiance en elle.
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» Do not disturb « {PV Henriette} Vide
MessageSujet: Re: » Do not disturb « {PV Henriette}   » Do not disturb « {PV Henriette} EmptySam 29 Oct 2011 - 13:24

{Désolé du retard, mais je venais de terminer mon texte, Microsoft a cessé de fonctionné et tout a été supprimer TT" Je suis trop deg, mais je te fais ça au plus vite.}
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» Do not disturb « {PV Henriette} Vide
MessageSujet: Re: » Do not disturb « {PV Henriette}   » Do not disturb « {PV Henriette} EmptyMer 16 Nov 2011 - 16:24

Ok prends ton temps Wink
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MessageSujet: Re: » Do not disturb « {PV Henriette}   » Do not disturb « {PV Henriette} Empty

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