Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)
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Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)

Forum RPG au temps de Louis XVI, dans la Maison Royale de Saint Cyr à la veille de la Révolution Française.
 
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 A l'opposé du miroir [A. De Rembrault]

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A l'opposé du miroir [A. De Rembrault] Vide
MessageSujet: A l'opposé du miroir [A. De Rembrault]   A l'opposé du miroir [A. De Rembrault] EmptyVen 18 Mai 2012 - 15:00

Faut-il que je commence toujours à raconter ma vie avec un petit paragraphe sur le temps du ciel? Peut-être que mon humeur dépend de lui.. Ou peut-être l'inverse, le temps dépend de mon humeur -qui sait! Aujourd'hui, j'ai peu vu le dehors, mes élèves me prenant chaque seconde de mon temps. Je les voyais tellement passionnées par ce qu'elles faisaient que je me mis corps et âme à leur disposition. Je les idolâtrais du regard. J'étais si contente, que je pense que le soleil brillait, oui une forte lumière qui se répandait dans la salle. Mes chères élèves faisaient alors de la géographie. Oui, je leur parlais vaguement des régions de la France existantes que je dus approfondir pour remplir leurs puits de connaissance. Bon, il est vrai que je ne savais guère ce sujet du bouts de mes doigts et sur la carte représentant les frontières de notre pays, je mis un peu n'importe comment les repères les plus élémentaires. Même certaines furent septiques. Je leur lançai des regards en coin comme pour savoir si je disais une grossière erreur à l'intensité de leur visage avec leurs sourcils froncés. J'essayais alors de retirer mes paroles et de déclarai que je n'étais si sûre que cela. Je leur promirent solennellement que je vérifiai cela à la bibliothèque et auprès de mes pairs pendant qu'elles seront en pause.

Bon, vous avez tout de même échappé au paragraphe du temps. Mais peut-être vous devriez savoir que j'avais la net impression que le ciel se grisait. Mes élèves pressèrent tranquillement leur pause, et moi tenant ma promesse, je courais sur les dalles grisâtres, pour me diriger au plus vite vers la bibliothèque. Je n'aimais pas cette endroit. Le pire de tous les endroits. Et il y a des endroits terribles! Mais jamais aussi terribles de la bibliothèque. Si c'était un animal, ce serait un cafard: cela ne fait pas de bruit mais cela fait peur! Si c'était une couleur, ce serait le noir: vous n'arrivez plus à vous concentrer avec des pensées sombres. Si c'était un Pays, ce serait la France: et c'est à cause de cela que je dois m'y rendre! Non, franchement je n'y mettais guère les pieds. La dernière, je n'étais qu'une simple élève qui y était pour suivre un groupe de jeune fille. Je n'y comprend rien, comment des gens peuvent aimer des tas de livres avec des mots compliqués. Ou même, comment aimer lire...? Oui, lire! Il faut se concentrer, avoir le temps, n'avoir rien d'autre à faire, être bien dedans pour bien comprendre, se souvenir que Miss Crownell est l'héroïne et non sa soeur qui elle est Mme Crownell. Non, franchement je n'aimais ni lire ni les bouquins donc la bibliothèque. Mais pourquoi je n'avais pas plutôt chercher mes pairs? Où elles pouvaient donc bien être? Dans le jardin, dans notre salle spécial, dans leur salle de cours, en train de surveiller leur protégées. Bref, cela me prendra moins de temps d'aller dans l'endroit maudit donc.

Et me voilà devant la porte de la fameuse bibliothèque. Plus de la Pierre au sol mais de bois, mes pas sonnaient tout autrement. Je m'amusais alors à marcher dans de différents rythme rien que pour entendre le résultat -et aussi pour avouons-le embêter les lectrices, soyons mesquine des fois! Je m'avançais ensuite près de la cheminée avec ses grandes flammes. Oui, ses lignes chaudes qui dansaient sous nos yeux. Beau spectacle, belle chorégraphie, j'aimais cette chaleur, j'aimais ce feu qui pouvait m'obnubiler pour un certain moment. Finalement, cette endroit n'a rien de très méchant... Mais le temps passe devant le feu et mes futurs connaissance en géographie se perdaient. Que ferais-je si je me retrouvait muette devant mes élèves..? Il est vrai qu'elles ne me diront rien par pur politesse mais mon honneur était en jeu! Je regardai autour de moi, il n'y avait peu de gens à mon goût alors que j'aimais la foule et le bruit. Et il n'avait pas de bibliothécaire, donc il fallut que je trouve toute seule où pourrait se trouver des cartes de France. Je réussi à avoir cela rapidement par pur chance. Il n'y en avait qu'une et je l'ouvris délicatement, voyant apparaître des tas de noms de villes, de régions, de rivières, de pays frontaliers, de mers et océans, bref tous ce que j'avais besoin. Magie! Je réfléchie un instant à l'emporter avec moi pour la montrer à mes élèves mais alors ma réputation ne serait pas vraiment garantie à apporter une carte sans que ce savoir vienne de ma propre personne.

Je regardai vite fait le tas de noms sous mes yeux. Je réussi très facilement à les lire, et j'essayai de les apprendre en même temps. Je souriais devant une telle simplicité. Qu'est ce que la vie pouvait être si clair. Mais juste au moment de mon extase, je butai sur un mot. Je n'arrivai à repérer si il y avait un -t ou un -l. Un mot que je n'arrivai pas à lire au milieu de la carte de la France. J'essayai par tout les moyens de deviner ce fichu mot qui m'embêté. Par fallait-il toujours que les meilleures moments s'arrêtent? Plus je regardai ces lettres, plus j'avais absolument envie de savoir ce qu'il y avait écrit. Juste un mot, et j'en faisais bizarrement tout un cas. Comme si, si je ne le connaissais pas, je ne saurais pas répondre aux questions de mes chères élèves. Alors, je devais le connaître ce fichu mot. Mais je n'arrivais pas. Je soupirai avec exaspération. Je regardai autour de moi, pour voir à qui donc je pouvais demander de l'aide. Je vis rapidement une jeune fille visiblement bleue près de moi. Je vins vers elle à grand pas, la mine sérieuse, les sourcils froncés.

-Aidez-moi, s'il vous plait... Là, je lui indiquai du doigts sur la carte le nœud du problème, qu'est-ce qu'il y écrit..?
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MessageSujet: Re: A l'opposé du miroir [A. De Rembrault]   A l'opposé du miroir [A. De Rembrault] EmptyVen 25 Mai 2012 - 20:36

    Adèle avait sa tête appuyée contre sa main, le coude posé mollement contre la grande table ronde en bois, bayant, sans se soucier des regards noir de sa maîtresse. Les pieds croisés et étirés sous la table, elle tentait de somnoler, faisant abstractions du long monologue débité par mademoiselle de L’Aure. Elle regardait par la fenêtre les oiseaux en train de piailler gaiment sur une branche d’arbre. Ils avaient l’air heureux, là dehors, libre, libre comme l’air. Libre de rigoler, de voler et de s’envoler, de s’amuser. Libre. Adèle ferma les yeux lentement. Elle était tellement fatiguée, fatiguée… Cela la gagnait peu à peu, la grignotait, l’englobait, l’encerclait de son doux bras cotonneux, telle une maladie arrivant petit à petit, telle un ennemi invisible gagnant du terrain sur nos territoire. Les longs cours de Saint Cyr l’endormaient, et les courtes nuits passées à discuter n’arrangeait en rien son état. Quelques coups de coude de sa voisine lui firent comprendre qu’il valait mieux pour elle qu’elle reprenne une attitude plus convenable. Fatiguée. Et pas que physiquement, mentalement aussi. Fatiguée de se train-train habituel, de ses règles, de ce manque de liberté, de cette routine qui l’englobait dans ses gros bras, ne se desserrant jamais, fatiguée de ces jours tous semblables. Fatiguée, elle en avait marre. Mais Saint Cyr n’avait pas que des côtés négatifs, il fallait l’avouer. Ici, il y avait autant de camarades de jeu qu’elle voulait, la plus part étant de bonnes amies aimant sa bonne humeur et sa simplicité. La plus part… Mais les quelques qui ne faisait pas parties de ses amies, Adèle sans moquait. Elle les ignorait, les repoussait, pour un peu qu’elle sache qu’elles existent… Non, Saint Cyr était agréable, calme. On s’amusait bien, au printemps quand le soleil inondait la cour, que le doux parfum des leurs se répandait dans les allées, et que même l’humeur des maîtresses était au beau fixe. Et puis les plaisanteries entre copines, les bavardages interdits, qui font rougir les joues, battre le cœur plus vite et trembler les mains, les soirées secrètes dans le lit d’une, les petits mots échangés sous la table. Toutes ses petites choses simples, si simples, mais qui font toutes la différence. Elles redonnent les sourires, de l’espoir, de l’envie. Elles créer des liens, indestructibles ou non, elles permettent aux Colombes de supporter cette vie enfermer. Et c’est pour toutes ces petites choses -pourtant insignifiantes- mais tellement importante, qu’Adèle aime sa vie à Saint Cyr. Pour cette solidarité, ce lien, cette complicité, qui règne entre les jeunes filles. Oui, bien que privée de liberté, obligée de rester à écouter un cours dont elle n’a que faire, et éloignée de sa mère, Adèle aime Saint Cyr.
    Elle tenta le reste de l’heure de comprendre de quoi on parlait en ce moment même, mais elle n’arrivait pas à savoir sur quoi exactement elles travaillaient. Visiblement, vue la liste de dates écrites au tableau, Adèle était en cours d’Histoire. Rien de bien étonnant à ce que ce soit endormant alors… Elle baya, oubliant déjà sa résolution, et se remit à compléter les oiseaux jusqu’à ce que vienne l’heure de la récréation. Moment bénie et vénérer par Adèle, plus que tout au monde. Sortant silencieusement de la classe, les Colombes se dispersèrent par petits groupes en fonction des affinités. Adèle elle partit toute seule d’un côté, souhaitant explorer un peu plus Saint Cyr. Cela ne faisait pas longtemps que la Bleue était arrivée dans la Maison d’Education, elle pour elle, tous les couloirs, toutes les salles, toutes les allées se ressemblaient. Elle se perdait souvent, s’égarant après avoir poursuivi une mouche des yeux, ou bien suivant la mauvaise classe. Mais aujourd’hui, la Colombe était bien décidée à connaitre dans les moindres détails l’immense bâtiment gris, mais ce n’était pas gagner. Doter d’un sens d’orientation bien inférieur à la moyenne, Adèle tourna en rond cinq bonnes minutes sans s’en rendre compte. Elle décida enfin d’arrêter d’errer bêtement dans les couloirs pour ouvrir une épaisse porte en bois, assez petite. C’est ainsi qu’elle arriva dans la bibliothèque, grande pièce remplit du sol au plafond de livres, pour la plupart poussiéreux et ennuyant. C’était la première fois qu’Adèle entrait dans une bibliothèque. C’était pour elle un endroit totalement étranger, mais merveilleux. A en croire son regard, on a l’impression qu’elle vient de découvrir le plus beau trésor du monde.
    Adèle s’avança timidement, posant délicatement son pied sur le sol, comme si le bois qui le recouvrait était aussi fragile qu’une fine page de livre. Le dos courbé, elle avançait telle une exploratrice dans une jungle infectée d’insectes, plus répugnant les yeux que les autres. Les gens les regardaient bizarrement certainement, mais notre Indiana Jones version féminine ne le remarqua pas, trop occupé à explorer ce nouveau lieu inconnu. Ses yeux brillaient, et sa bouche était ouverte d’admiration. Quelques Colombes étaient assises calmement à de petites tables en bois bruts, d’autre cherchaient dans les rangées leurs bonheurs. Adèle s’infiltra dans une de ses rangées, laissant glisser son doigt sur les couvertures de livre. L’idée de savoir qu’ici était enfermé des centaines de millier de livres l’excitait au plus haut point, et elle ne saura pas vraiment dire pourquoi. Elle en choisit un. Il était gros et lourd, à la couverture rouge bordeaux, assez abîmé sur les bords. Il était certainement vieux. Adèle l’ouvrit à une page au hasard et senti le parfum qui s’en échappait. D’emblée, l’odeur lui plut. Cette odeur de vieux, de papier poussiéreux, qui n’a pas respiré depuis longtemps, cette odeur de livre… Oui, Adèle aimait cette odeur. Elle plongea son nez dans les feuilles jaunies par les temps, ferma les yeux et renifla longuement la senteur, souriant avec plaisir.

    -Aidez-moi, s'il vous plait... Là, qu'est-ce qu'il y écrit..?

    Adèle sursauta. Elle referma précipitamment le livre, se croyant prise en faute. Elle repliant le gros, elle se pinça le doigt, et lançant un mot qu’il ne vaudrait mieux pas répéter, les laisser tomber sur ses pieds, ce qui déclencha une suite d’autre mots pour forcément plus jolis que le premier. Elle le ramassa, le reposa avec difficulté sur l’étagère et regarda son interlocutrice. C’était une jeune femme, certainement beaucoup plus âgée qu’Adèle, avec de longs cheveux roux. Le visage sérieux et les sourcils froncés, la posture haute, cela suggéra à Adèle que c’était une maîtresse. Instantanée, la Bleue rougit mais ne pensa pas à s’excuser. La jeunesse, que voulez-vous ?
    Elle se pencha sur le livre, regardant là ou lui avait indiquée la jeune femme, par son doigt tendu. Les yeux plissés, le nez touchant presque la page, elle tentait de déchiffrer ce qu’il y avait marqué. Adèle n’avais jamais su bien lire. En fait, elle n’avait jamais vraiment lut. Depuis sa tendre enfance, c’était sa mère qui lui lisait ses histoires, et cela n’a jamais changée, même âgée de 17 ans, Adèle aime quand sa chère maman lui lit un conte pour enfant avant qu’elle ne s’endorme. Jamais l’idée de lire, elle-même, un livre pour jeune fille de son âge, ne lui a traversée l’esprit.
    Bougeant les lèvres, comme si cela pourrait l’aider à mieux lire, elle répandit avec un air gêner mais amical :
    « Désolé, mais je ne saurais vous dire si c’est un L ou un T.» Adèle aurait pu s’arrêter là, s’excuser, et puis, une fois que la maîtresse le lui aurait donné la permission, sans aller, un peu honteusement. Mais non, comme à son habitude, Adèle voulut parler, se faire une nouvelle amie, même si c’était une maîtresse.
    « C’est à cause de l’écriture je pense. Elle est trop petite, c’est pour cela. Il aurait dut l’écrire en plus gros, tout de même, ce n’est pas bien compliqué, non ? Au fait, moi, je m’appelle Adèle, Adèle de Rembrault » Lancée dans son monologue, Adèle faillit demander à la femme comment elle s’appelait, mais dans un éclair de génie, elle se rappela à qui elle s’adressait et arriva à se taire, un sourire heureux sur les lèvres.
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A l'opposé du miroir [A. De Rembrault] Vide
MessageSujet: Re: A l'opposé du miroir [A. De Rembrault]   A l'opposé du miroir [A. De Rembrault] EmptyMer 30 Mai 2012 - 15:51

Je dois avouer que j'ai eu du mal à faire détester Ingrid. 8D De plus, désolée pour les fautes mais je dois les corriger plus tard. >o<

Bon vous le savez, et je vous en fait tout un baratin des plus glorieux: je veux que ma vie soit un sourire. Que quand je pense à mon passé, je pense à tous les sourires que j'ai rencontré. Qu'importe s'ils sont hypocrites, un sourire est tout de même un fragment de bonheur, non? De tout façon, je ne reconnais jamais un sourire mauvais qu'un sourire des plus heureux. Il faut que je n'ai pas cette capacités... Pour moi, un sourire est un étirement des lèvres qui remplie votre cœur et celui des autres. Bon, après le liquide remplissant est divers celui certains... Je ne suis pas non plus une jeune femme niai et je sais très bien que cela énerve des gens quand vous voulez perpétuellement sourire, s'amuser, faire rire, découvrir le monde en rose, ect. Il y en a d'autres qui préfèrent approfondir leur connaissance du monde, de l'être humain, de chercher des réponses à leur questions des plus inutiles. Mais bon, après ils sont heureux quand ils trouvent la réponse ou quand ils pensent qu'ils sont suffisamment intelligent, alors au final il y a du bonheur dans leur existence!.. Bon, peut-être moi que d'autres mais c'est déjà cela! Pourquoi faire tout un discours sur ce sujet? Et bien surtout pour que vous reteniez que je considère tout type de sourire, symbole de la plus belle émotion, comme une chose divine. Oui, franchement, s'il y a quelque chose au-dessus de nous, sa plus belle création est celle que nous puissions avoir un sourire sur les lèvres . Magnifique. Fabuleux. Prodigieux. Voilà, retenez donc bien cela.

Retour à la vie présente. J'avais donc terminé de poser ma fantastique question pour mon avenir au près de ma classe. La jeune fille questionné referma alors rapidement son livre certainnement car le son de ma voix catastrophée avait dû l'émouvoir... Après, je ne compris guère pourquoi elle prononça un blasphème. Ne voulait-elle plus m'aider? Ensuite, je pus entendre un magnifique son d'objet qui tomba par terre. Puis une nouvelle forme de grossièreté évolué. Je regardai donc le sol pour constater que c'était le gros bouquin de ma futur sauveuse arrivé sur son pied. Pendant qu'elle le ranger, je pensais dans mon fort antérieurement qu'elle n'était pas vraiment adroite, et qu'elle allait me répondre avec certainnement une pointe de mauvaise humeur après toutes ces tragédies. Ensuite, elle me regarda, rougissant légèrement. Pourquoi était-elle mal alaise? Normalement, elle ne devait pas me regarder avec des yeux noirs? ... Réflexion... Ah oui!!!... Je suis une personne ayant normalement de l'autorité!.. Et j'aurais du alors la gronder pour son échappée d'injures! Mais je ne fis rien, à part le tendre encore plus la carte avec des yeux d'enfant en pleine inquiétude, avec en sous-entendu "S'il vous plait....!". Et là, elle regarda avec intention. Beaucoup d'intention. Tellement qu'elle touchait avec son nez le livre. Cela avait une vision comique de voire une personne lire ainsi que je ne pouvais pas m'empêcher de faire un long sourire. Si elle ne trouvait pas non plus la signification de ce mot, au mieux j'avais rencontré une personne visiblement intéressante! Ensuite, elle se tourna vers moi pour me déclarait:

-Désolé, mais je ne saurais vous dire si c’est un L ou un T.

Je continuais toujours de sourire pour expliquer que ce n'était pas si grave. Tant pis pour mes élèves! Elles n'avaient qu'à mieux savoir leur géographie (exemple typique du changement d'intéressement de mon esprit, au début les élèves avant tout et ensuite... Huhu) ! Alors que j'allais lancer joyeusement la discussion jusqu'à ce que cette personne ne m'échappe tel un papillon se posant sur votre main et pendant que vous vous demandez quand elle repartira. Elle le fit à la justice de la lumière:

-C’est à cause de l’écriture je pense. Elle est trop petite, c’est pour cela. Il aurait dut l’écrire en plus gros, tout de même, ce n’est pas bien compliqué, non ? Au fait, moi, je m’appelle Adèle, Adèle de Rembrault.

Alors que je vis qu'elle allait me poser une question, elle se stoppa net. Bah, pourquoi...? .... Réflexion... Ah oui! J'étais une maîtresse et normalement, cela devrait m'ennuyer! Et ensuite, elle sourit. Un sourire heureux flottant sur ses lèvres.

La magie disparut.

Je ne sais pourquoi mais je détestais son sourire. Il était... était.. Horripilant à mes yeux. Il me dégoutait. Je n'aimais pas non plus ses paroles, sa voix. Pourquoi me souriait-elle? Oui, bon je sais. Dans mon premier paragraphe, je disais idolâtrais ses fragments de joie mais là... Je ne savais pas pourquoi et je ne savais pas expliquer mais j'avais un rejet de cette personne pleine de bonheur qui me faisait à moitié envie de vomir. Et aussi dans mon premier paragraphe, je vous disais de retenir une chose " Oui, franchement, s'il y a quelque chose au-dessus de nous, sa plus belle création est celle que nous puissions avoir un sourire sur les lèvres ". Et bien si c'est le cas, l'homme au dessus de nous a raté le sien. Je ne haïssais pas non plus cette Adèle mais, mais.. Elle me dégoutait.. Elle m’écœurait.. Pourquoi elle souriait encore?! Mais qu'elle arrête! Mais qu'elle parte! Quel sacrilège qu'elle reste devant moi!

Mais je n'osais pas montrer mes pensées inhumain envers elle sur mon expression. Pendant ce temps-là, je souriais. Je détestais être pour la première fois hypocrite. Mais il était clair, après ces quelques secondes passées avec elle, je ne voudrais plus jamais la revoir.

Je mis du temps à réfléchir à quoi dire et je déclarais au final un peu n'importe quoi:

-Booonjour! Je m'appelle Ingrid... Enfin Mme du Foreste... Ou maîtresse des rouges..

Si ce n'est pas être totalement perdue cela... Toute ma conviction était ébranlée là. Normalement, je devrais l'adorais ce personnage! On aurait dû bien s'entendre, être voire plus qu'amie malgré qu’elle soit une élève et moi maîtresse. Oui, j'aurais dû adorer son sourire... Mais tel n'est pas le cas.
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