Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)
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Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)

Forum RPG au temps de Louis XVI, dans la Maison Royale de Saint Cyr à la veille de la Révolution Française.
 
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 Adulte malicieuse rencontre Adulte malheureuse [Elina]

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Adulte malicieuse rencontre Adulte malheureuse [Elina] Vide
MessageSujet: Adulte malicieuse rencontre Adulte malheureuse [Elina]   Adulte malicieuse rencontre Adulte malheureuse [Elina] EmptyDim 4 Déc 2011 - 0:01

Je replaçai mon châle correctement sur mes épaule que j'avais trouvé dans ma malle, abandonné. Il devait être assez âgé vu toute la poussière que j'en avais pu en tirer et sa couleur mauve très pâle et fade mauve. Je regardais par une fenêtre tranquillement. Le temps commençait doucement à descendre comme la santé des jeunes filles, j'entendais d'ici les plaintes de l’infirmerie. J'y est allé une seule fois pour ne plus jamais y retourné. Je savais pourtant que je devais les aider mais je ne pouvais faire cela, j'en avais moi-même après des nausées et des symptômes horrible et c'est beurk. Je soupirais en pensant à cela et faisait de la buée sur la vitre en même temps, j'en profitais pour y dessiner un soleil enfantin avec mon doigt osseux. La silhouette mince que j'aurais dut avoir se retrouver sur mes mains bizarrement fines. J'étais juste un peu menue. Comme j'avais justement extrêmement froid à mes mains, je les joignis pour les réchauffer et les mis en face de ma bouche pour leur faire de la buée aussi. En attendant, mon soleil avait disparu sur la vitre, montrant bien qu'il ne pouvait guère exister maintenant. Je lui fis une grimace et me décidai à descendre finalement. Je marchai lentement, j'avais l'impression de vivre au ralentie ces temps-ci. Je voir les gens se déplaçait trop lentement, de les entendre parler étrangement et de ne plus rien sentir -en même temps, j'avais eu rhume il y a de ça peu de temps. Mais au fond de moi, je savais pourquoi. Je n'aimais pas l'hiver. Je le détestais. Je le haïssais. C'est à cette époque pour presque rien ne vit. C'est justement à cette saison que tout le monde oublie tout le monde. On ne pense qu'à soi. On ne pense qu'à ne pas mourir. On ne pense plus de vivre. Il y a tellement de maladie que l'on puisse attraper..

Ayant profiter pour mettre une jupe sous ma robe, je n'avais guère froid comme je pouvais le constatais chez mes chères élèves qui allaient une par une aller se faire soigner et guérir ou mourir. J'étais enfin arrivé au escaliers que je devais descendre. Je m’arrêtai au palier, remplis de souvenirs. C'est stupide qu'un bête escalier puisse vous rappeler des choses mais c'est ce qui ce passer dans ma tête. Petite, je m'amusais à compter les marches, plus grandes, je m'amusais à sauter les marches - pour le plus souvent déraper et pleurer pendant une bonne demie-heure- et encore plus tard, je m'amusais à les monter et descendre le plus vite possible - et je déraper encore mais évolution, je ne pleurais qu'un quart d'heure. Je fis un sourire au coin et décidai les trois en même temps. Je sauter deux à deux les marches le plus rapidement en les comptant -et sans déraper, s'il vous plait. Jeu stupide qu'est la vie, et jeu stupide aussi ce que je fis. Je ne pus m'empêcher pour autant de sourire à pleine dent de ce que je faisais. Mes années disparaissaient derrière moi. J'avais neuf ans. La vie est quelque chose d'immatérielle à laquelle nous ne pouvons la décrite, le sentir, la voir, la comprendre. Mais nous savons que nous somme dedans. Profitons-en. J'ai neuf ans. Je suis là parce que c'est ainsi, j'en profite aussi. Pas envie de me morfondre dans un enfer indescriptible où rien que cette pensée nous fait souffrir mille maux. Neuf ans.. Tout est beau, tout m'appartient, tous sont heureux, tout c'est moi. Qu'importe les autres, qu'importe les pleurs, je suis là. J'en étais à vingt six marches quand ce qui devait arrivé arrivé, je dérapais. Mon dernier saut n'était pas arrivé sur les extrémités des marches, par un mouvement instinctif, mes bras me servait d'équilibre et mes pieds se décalaient le plus rapidement mais ce fut trop tard, mes hanches partaient vers l'arrière avec mon corps.Je dévalai donc vulgairement le reste des escaliers sur le derrière en faisait des cris signalant ma douleur à qui voulait entendre – et surtout à qui était dans les parages. J'atterris enfin sur sur le sol dur -dernier énorme cri de souffrance. Alors je mis mes mains en arrière sur le sol, mis tout mon poids dessus et riais simplement.

Lentement, après ce moment d'amusement, je regardais mes mains, elles étaient sales et il y avait des petites blessures un peu partout. Je les inspectai longuement, je les trouvais pas assez potelé et trop grande, mais une évidence me parus aussitôt. Je n'avais plus neuf ans, j'avais grandis, et au lieu de me redresser comme toute jeune dame aurait fait et aurait regardé si personne n'avait vu ce sacrilège, je m'étais amusé de ma chute. Je fermais mes mains en même temps que mes yeux. J'ai changé, je dois l'avouer, je ne suis plus la même. A chacun son tour, les enfants deviennent grands pour faire d'autres enfants. Mais je ne voulais pas faire d'enfant et je voulais rester enfant. Où est le problème? Pourquoi grandir? Si des larmes ne sont pas venus pour compenser ma souffrance, je tremblais suffisamment pour que l'on croit. Je trouvais dans un sens mes questions assez idiotes, chacun mène sa vie, je peux mener le mienne en étant celle que je souhaite. Mais je dois accepter le fait que mon état juvénile est partis, définitivement, et cela malgré mes appels pour qu'il revienne, et cela au plus vite. Je me pose plus de question sur la vie mais je parais moins adulte que d'autres personne adulte que je connaisse, mais je trouve que j'en parais déjà suffisamment trop. Ayant restée sur le sol pour remettre bien mes pensées en ordres, je tentai de me relever mais mon partie arrière des hanches -oui, c'est cela, le popotin- avait reçu le sol d'un coup et les marches en bonus, et je ressentais cela que maintenant. Je fis une grimace épouvantable, et ramenais mes genoux à mon ventre et grâce à une bonne impulsion des jambes, je remontais facilement. Après ensuite retrouvé la mémoire, je me rappelai rapidement que je devais retrouver mes élèves devant le hall d'entrée pour la suite de la journée puisque c'était la pause. Je pris une bonne inspiration pour me donner de l'énergie et fut vite stoppé par ma douleur -oui, le popotin toujours! J'en avais maintenant honte, je n'aurais jamais sus que ce genre de situation aurait pu ce produire -oui, car arriver en haut d'un escalier, sauter des marches en les comptant le plus rapidement alors qu'on doit chercher des petites filles pour les cours, c'est censée être impossible, non? Mais je dus brusquement oublié tout ce moment étrange quand je vis apparaitre devant moi quelque chose que je ne savais guère trop si c'était une fille ou une femme, c'est en tout cas une humaine -quoique...non c'est bien féminin. A-t-elle vue ou entendue le massacre des marches par ma propre version? Ou est-elle là pour hasard - qui fait bien les choses, en effet.. Bref, je choisis un moyen de politesse neutre pour lui dire un gentil salut et pour lui expliquer que je devais me dépêcher.

-Booonjour! Désolé de paraître aussi agitée mais je dois prendre ma classe car la pause est finie.

Et je rajoutai en cadeau un magnifique sourire -quoique..mon sourire est toujours là, ce n'était donc pas vraiment un cadeau.Mais une pensée me vint à l'esprit. Si cette personne était là, au lieu d'être avec sa classe si elle était élève, elle ne serait pas là! Et si elle est là et pas avec ses élèves, c'est qu'elle m'avait entendue voire vue! ...pitié, je ne Vous ai jamais cru, mais accordée moi votre compati, la rougeur et la chaleur de mes joues doivent avoir maintenant la couleur de mes cheveux, aidez-moi!
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Elisabeth du Bois Vermeil

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MessageSujet: Re: Adulte malicieuse rencontre Adulte malheureuse [Elina]   Adulte malicieuse rencontre Adulte malheureuse [Elina] EmptyMer 4 Juil 2012 - 18:16

Hum... Elina ? (a)
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