Le bel automne!

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Isabeau, étant lasse des cours, elle alla dans le jardin, pour allez respirer ce si bel automne, recouvrant toutes verdures, de ces feuilles couleurs, or, orange, rouge, brunes....
Pourquoi cette verdure, et non pas autre chose, ceci est le mystère de la vie, d'une vie inconnue.....
Isabeau aimait le silence, la solitude, la légèreté des tourbillons des feuilles, venant se poser, mélancoliquement sur cette terre, qui avait des millions d'années...Pourquoi ce silence???Dieu seul sait, elle se répétait cette phrase, jour et nuit, que sa mère lui avait apprise.
"Maman" pensa t'elle, les larmes aux yeux.
Une voix surgit derrière elle........

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Marianne tournait en rond depuis un moment. A la fin, n'y tenant plus, elle s'approcha d'une autre verte, qui elle aussi, était seule. Elle murmura à la verte :
-Bonjour... Comment vas-tu ? Ça n'a pas l'air d'aller !
Marianne ne savait pas trop quoi dire d'autre.

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Isabeau se retourna, et vit Marianne...

- Heu...Bonjour, oui oui je vais très bien, ah oui mes larmes au yeux ne faites pas attention, je suis sensible au froid, comme certaines filles de la ville, ceci est la première fois, mais ce n'est pas grave!!!
Et vous???Comment allez vous?Êtes vous épuisée par le travail que nous fourni les maîtresse???Ceci est quand même épuisant, n'est ce pas....

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Dès que Marianne entendit la voix de sa camarade, elle se mit à pleurer. Elle n'entendit pas ce que disait la fille. Elle n'arrivait pas à arrêter ses larmes. Finalement, elle murmura :
- Ne vous inquiétez pas pour moi... Ce n'est rien...

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Isabeau prit Marianne par le coude et l'emmenna s'asseoire sur un banc, qui était sous un châtaigner...Elle lissa sécher les larmes de sa nouvelle amie, et entreprit une conversation, un peu interrogatoire...

- Désoler mademoiselle, vous ai - je blessé, par une de mes paroles? Ou ce n'est autre chose?
Calmez vous, respirer un bon coup et...Puis non...

Celle ci se remi à verser des larmes, de ses beau bleu, dans lequel on voyait un passé triste, mais il y avait cette profondeur, cette clarté, cette vivacité de vivre qui la rendait courageuse et gaie..

- Quel est votre nom mademoiselle?Moi je suis Isabeau de Marsanne, je vois que vous ête dans la classe des vertes, comme moi même!!!ceci est amusant, vous ne trouvez pas!!!Si vous avez besoin de moi n'hésiter pas, je suis à votre service.

Isabeau savait que cette jeune colombe était nouvelle, elle ne voulait pas alourdir ce cher petit être, qui s'englotait...

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Aliénor marchait on ne peut plus tranquillement, aussi heureuse qu'elle pouvait l'être à Saint-Cyr. Ses bottines faisaient voler les feuilles de tous les dégradés de rouge, jaune ou bruns. Le vent jouait avec ses mèches de cheveux, les ramenant devant son visage ou les faisant voleter en arrière. Pas un nuage ne masquait l'horizon. C'était pour résumer une magnifique journée, que rien n'avait l'air de pouvoir gacher. Bien qu'elle soit parfaitement consciente de son état d'esprit naif et immature, elle n'avait jamais ressentit une telle plénitude, ni l'impression d'être seule dans un monde (presque) parfait.

Son esprit s'arrêta soudain de ivaguer quand elle vit deux colombes, des vertes, assises sur un banc et entrain, l'une de pleurer, l'une de consoler l'autre tout en pleurant elle-même. *Oui vraiment, quelle magnifique journée* pensa-t-elle avec ironie. Les deux jeunes filles gachaient son moment de bonheur ! Elle allait les saluer, pas le plus agréablement du monde, quand elle se rendit compte de son égoisme démesuré. Les deux filles étaient triste, et elle ne pensait qu'à elle et à ce que surtout, on ne trouble pas sa petite joie.

Se traitant de tous les noms (et elle en connaissait beaucoup, grace à ses frères) elle rejoingnit les colombes rès du banc ou elles étaient assises. Elle prit la parole d'un ton doux :
- Excusez moi... vous avez un problème ? Vous n'avez pas l'air très heureuses...

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Isabeau laissa de la place pour que la nouvelle venante puisse, s'asseoir...

- Bonjours muse, comment allez vous?Comme vous le voyez je suis entrains de consoler cette nouvelle jeune fille, qui est dans un état triste...Vous la connaissez?

Muse répondit qu'elle ne la connaissait pas, Marianne sécha ses larmes, et s'excusa de les avoir embêté, pour ce fichu chagrin, ce n'était pas cas...

- Mais non, justement, cela montre vôtre sensibilité, vôtre caractère...Tout ce qui vous ressemble, c'est bon de pleuré pour évacuer les nuages noir, qui planes, au- dessus de nos tête!!!

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- Mais non, justement, cela montre vôtre sensibilité, vôtre caractère...Tout ce qui vous ressemble, c'est bon de pleuré pour évacuer les nuages noir, qui planes, au- dessus de nos tête!!!

Pleurer ? Très peu pour Ali, merci. Elle détestait verser des larmes en public, se faire consoler, passer pour une faible... Pleurer n'avançait jamais les choses. Quand au nuages, le seul moyen de les chasser était de souffler dessus, c'est à dire de régler ses problèmes soi-même. Cependant, elle ne fit aucun commentaire pour ne pas froisser les deux vertes.

- Si vous le dites...

Elle se laissait de nouveau captiver par la beauté du paysage, les feuilles qui virevoltaient autour du banc ou elles étaient assises... Elle croyait presque voir un feu crépiter dans la cheminée de sa maison où elle avait été si heureuse, et entendre la voix de sa mère et de ses frères. Elle sortit brutalement de sa rêverie en entendait une question qui lui était posée.

- Euh... excusez moi, je ne vous ai pas bien entendue ?

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Isabeau reprit sa question....

- Quel cours avez vous après mademoiselle, je crois je vous ais retirez vos pensez???désolé je suis assez agaçante avec mes questions...
Marianne vous sentez vous mieux, après vôtre chagrin qui vous a pris subitement, et je me le demande bien pourquoi???
Ali aimeriez vous partagé nos récréation ensemble avec d'autres de mes amies, car quelques fois je vois un peu dans la solitude, peut - être l'aimez vous?Moi je l'aime assez, quand elle est là, je me sens bien, et ceci est importants pour le repos du cerveau et du corps, qu'en pensez vous???

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Peu à peu, Marianne cessa de pleurer. A la fin, elle balaya ses larmes d'un geste de la main. Isabeau parlait maintenant avec une autre colombe, une jaune. A la fin, Isabeau lui demanda comment elle allait. Marianne répondit :
- Ce n'est rien... Rien du tout...