Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)
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Maison Royale de Saint Louis (Saint-Cyr)

Forum RPG au temps de Louis XVI, dans la Maison Royale de Saint Cyr à la veille de la Révolution Française.
 
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 Une première amie. [avec Saverina d'Esposito]

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MessageSujet: Une première amie. [avec Saverina d'Esposito]   Une première amie. [avec Saverina d'Esposito] EmptyMar 20 Déc 2011 - 17:32

Une première amie

feat Saverina D'Esposito


Flor venait d'entrer accompagnée de son père, de la directrice et de plusieurs bleues dans la Maison royale de St Cyr. Il faisait beaucoup plus sombre qu'en Espagne, mais Flor n'était pas d'habitude à de plaindre. Un châle rouge brodé d'or était posé sur ses épaules au dessus d'une robe de couleur or. Hedripha avait ouvert une petite bouche surprise devant cette demoiselle. Elle s'en rendit compte et l'amena ainsi que son père dans son bureau. Il était très décorée, et la couleur principale était le rose. Flor regarda d'un air dégoûté le bureau. Elle détestait cette couleur. Hedripha la surprit et lui lança un regard qui voulait dire: "Ne réagit pas comme ça.". La nouvelle demoiselle soutint son regard aux yeux bleus. Elle était vêtue d'un châle rose très clair, et une robe assez blanche qui tournait au jaune à quelques endroits. Après avoir discuté longuement avec Mr Pablo, Hedripha voulu prendre congé. Le père était assez satisfait de l'endroit et des conditions mais avait peur que, à cause de son caractère, sa fille soit renvoyée. Hedripha lui dit que tout se passerait sûrement bien. Phillippos étraigna sa fille. Flor se laissa faire, mais elle n'aimait pas non plus les calins. Elle ne se doutait pas que ce serait l'avant-dernière fois qu'elle verrait son père. Il avait un regard trsite. Après avoir perdu sa femme, il perdait son unique fille.
Flor devait monter l'escalier qui montait au deuxième étage, par conséquant les dortoirs. Des rouges déscendaient en quatrième vitesse, des bleues montaient lentement, écrasées par le travail. Melle Pablo venait d'intégrer le groupe des jaunes. Elle en était fière, c'était précisément ce groupe là qu'elle voulait- c'est sa couleur préférée mais ausi sa couleur qui lui porte chance. Le dortoir était juste à sa droite. Elle devait y installer ses affaires, ses vêtements... Tout ce qui lui sera utile. Elle dû également se changer et mettre une robe plus terne, qui assombrit Flor. Jamais contente de rien en ce moment, elle prit la robe et l'enfila malgré elle. Une autre jaune, dans le même dortoir, se tenait assise correctement, le dos bien droit en relisant un texte. Des cheveux blonds et bouclés tombaient sur ses épaules. Ils étaient très longs et très jolis. D'ailleurs, la jeune fille sentit qu'on la regardait fixement. Elle releva la tête. Flor croisa son regard, mais n'aimait pas engager la conversation, seulement avec ses amies. Or, ce n'était pas son amie. Flor n'avait pas beaucoup d'attachement pour les autres filles. Mais cette demoiselle...avait quelque chose en plus. Quelque chose qui étraignait le coeur de Flor. C'était peut-être le signe d'une nouvlle amitié.
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MessageSujet: Re: Une première amie. [avec Saverina d'Esposito]   Une première amie. [avec Saverina d'Esposito] EmptyVen 23 Déc 2011 - 20:46

A flower in the brambles.
« Une rencontre n’est souvent que
le commencement d’une séparation.
Souvent ne veut pas dire toujours.»

Proverbe Japonais.
Assise sur son lit, serrée à mourir dans son corset, Saverina relisait le passage de l’Evangile qu’elle venait d’apprendre en classe. Etait-ce là tout l’avenir de Saverina pour ces prochaines années, se lever chaque matin, enfiler ce corset qui l’étouffait, qui lui brisait le dos, pour ensuite broder, lire et prier toute la journée ? Sans parler de cette robe terne, d’un brun un peu gris, simplement soulignée à la ceinture d’un ruban jaune afin de signaler à tous la classe à laquelle elle appartenait. A Saint-Cyr, de toute manière, tout était désespérément gris. Des dortoirs à la chapelle en passant par les robes des filles, tout n’était que grisaille et nostalgie. Les quelques couleurs provenaient surtout du jardin, quand ce n’était pas l’hiver. Pourtant, à ce moment précis, Saint-Cyr était plongé dans le calme et la tiédeur de ces longues journées d’été. La petite fenêtre du dortoir découvrait un rayon de soleil qui éclairait la Bible que Saverina tenait dans ses mains. Elle n’arrivait pas à se concentrer. Un parfum de lavande s’exhalait du jardin, et envahissait le dortoir. Le parquet vieilli venait d’être reverni, reflétant la lumière douce de ce début d’après-midi. A chaque fois qu’elle essayait de se focaliser sur son texte, son regard glissait vers ses pieds et elle se mettait à penser à autre chose. C’était précisément alors que son regard se ramenait vers le Nouveau Testament qu’elle sentit tout à coup le poids d’un regard sur elle. La jeune fille releva la tête. Une autre jaune se tenait là, à l’autre bout du dortoir. Brune, les yeux verts, elle représentait le contraire parfait de Savy. Les deux filles se regardaient, chacune soutenant le regard de l’autre. Pas par défi, non. Simplement pour le plaisir d’avoir quelqu’un à qui parler, ne serait-ce que par le regard. On peut en apprendre tellement plus dans le regard de quelqu’un que dans ses paroles. Les paroles, si l’on sait mentir, peuvent être fausses, cacher la vérité, ou n’en donner qu’une partie. Tandis que les yeux, eux, ne trompent pas si l’on prend le temps de lire dedans. Par un regard, vous pouvez exprimer tellement plus que par des mots. Lancez un regard noir à quelqu’un, il détruira sûrement mieux que si vous lui crachez votre haine au visage. Les mots ne sont que des masques qui ne servent à rien, sinon à donner l’illusion de sentiments. Saverina avait appris cela en entrant à Saint-Cyr, quand elle savait à peine bredouiller trois mots de français. D’ailleurs, elle n’avait pas envie de parler à cette fille. Juste de garder le silence, là, face à face, comme des gens qui se retrouvent et qui n’y croient pas. Ou des gens qui se connaissaient depuis longtemps, sans le savoir. Peu importe. Le maître mot, dans cette pièce d’habitude bruyante, était le silence. On n’entendait que le claquement lointain d’une paire de souliers, dans le couloir, et le murmure de la brise dans les arbres. Cette fille… Elle n’était pas française, Savy en aurait mis sa main à couper. Au moins un point commun entre elles, c’était déjà ça. La jeune blonde avait perdu son teint hâlé de Méditerranée depuis longtemps, mais l’autre avait encore la peau bronzée du soleil de son pays natal. Lequel ? Elle n’en savait pas grand-chose. Mais à quoi cela lui aurait-il servi de le savoir ? Sauf si cette jeune fille venait d’Italie, mais cela paraissait peu probable. De toute façon, les rencontres sont comme des rubans. On les noue et puis il suffit de tirer un peu pour les séparer. Trois ans, trois ans qu’elle était à Saint-Cyr et qu’elle s’effaçait un peu plus chaque jour, pour ne plus devenir que l’ombre d’elle-même, une fille que tout le monde connaît mais que personne ne remarque plus. Et cette nouvelle, à l’autre bout du dortoir, qui venait à peine d’arriver. Pour l’instant, tout le monde la remarquait, tout le monde la voyait, car elle apparaissait dans la vie des colombes pour la première fois. Mais dans un ou deux ans, personne ne ferait plus attention à elle, et elle deviendrait une demoiselle parmi tant d’autres. Une seule âme parmi les deux cent quarante-neuf autres de la Maison Royale. Deux cent quarante-neuf… Quand parfois il vous suffit d’une seule. Non, c’était stupide, Saverina était tout simplement incapable de se faire des amies sous cette grisaille perpétuelle. Et pourtant, cette fille venait de capturer son attention. Le genre de personnes qui accrochent votre regard sans que vous sachiez trop pourquoi. Le genre de personnes qui ne vous paraissent pas exceptionnelles, parfois même repoussantes, mais qui vous font vous retourner sur leur passage. Le genre de personnes qui semblent taillés dans une matière différente, qui semblent être des étalons parmi les chevaux de trait. Des gazelles parmi les brebis. Des poupées de porcelaine parmi les soldats de plomb. Tant de comparaisons sont possibles. Mais une seule venait à l’esprit de Saverina.
Une fleur dans un buisson de ronces.
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MessageSujet: Re: Une première amie. [avec Saverina d'Esposito]   Une première amie. [avec Saverina d'Esposito] EmptyMar 27 Déc 2011 - 19:27

[HS: j'adore comment tu fais tes rps !]

On ne pouvait savoir à quoi pensait l'une et l'autre. Leurs regards n'en finissaient pas, ce qui aurait ennuyé Flor. Pourtant, chacune se sentait dans un nouveau monde depuis leur premier regard. Saverina n'avait pas l'air française à part entière. Cela depuis plusieurs minutes, c'éatit sûr. Puis Flor entendit brutalement une cloche sonner, sûrement pour aller prendre le dîner, il était un peu plus de midi. L'espagnole aurait, si la novice était devant elle, piquer une "crise de nerfs", car elle avait l'impression que c'était le deuxième moment le plus beau dans sa vie. Le premier étant l'annonce du "Je t'aime" de la part de son coucin, Eric. Elle se précipita à terminer de se vêtir et les deux jeunes filles sortirent dans les couloirs. Normalement, Flor aurait dû la harceler de questions, de lui parler... Mais elle n'osait toujours pas, et se battait contre le désir de ne plus parler. Serait-ce le début de la fin de son insolence et de son caractère ? Non, non. C'était impossible, elle avait toujours été comme ça. C'était magique. Les novices criaient de tous leur poumons "Par deux !" "Par deux" ! Surtout que les plus petites étaient moins dociles et la plupart d'entre elles ne comprenaient rien car il se pouvait qu'elles venaient d'un autre pays ou d'une autre région. Saverina et elle se mirent côte à côte. Elles traversèrent des couloirs encore plus grands les uns que les autres, qui n'en finissaient pas. Flor se demandait si elle allait vraiment s'y faire... Et c'est tellement grand ici !

[HS: on continue dans *comment ça s'appelle la salle où on manga à St Cyr ?* ? car comme on va manger...
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MessageSujet: Re: Une première amie. [avec Saverina d'Esposito]   Une première amie. [avec Saverina d'Esposito] EmptyMer 28 Déc 2011 - 11:55

[HS 1. : Merci =D
[HS 2. : Ok, je continue là-bas ^^.]
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Elisabeth du Bois Vermeil

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MessageSujet: Re: Une première amie. [avec Saverina d'Esposito]   Une première amie. [avec Saverina d'Esposito] EmptySam 25 Fév 2012 - 22:07

Je ferme =)
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